Conduit par l’État-major des éléments français au Gabon (EFG), avec le concours de la marine française et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, l’exercice ‘’Megalops II’’, organisé du 19 au 22 juin dernier, a pris fin sur une note de satisfaction, indiquent les participants.
Durant quatre jours, elle a fait participer in situ, l’ensemble des acteurs de la chaîne de sécurité maritime de la CEEAC, à savoir le Cameroun, la Guinée Équatoriale, São Tomé-et-Principe, le Gabon, le Congo, et la République démocratique du Congo.
Au cours de cet exercice, un bateau de la marine française, l’aviso « Le Hennaf », a enrichi les scenarii par plusieurs activités, en lien avec des marines nationales, couvrant les domaines du trafic en mer et des fortunes de mer. De même, deux navires de la compagnie CMA/CGM et des plateformes pétrolières du groupe Total ont également permis d’élargir le champ des situations critiques fictives et de renforcer le réalisme de l’exercice.
Au terme de l’exercice des comptes rendus des six pays de la CEEAC et des acteurs en mer, ont tous souligné la qualité et le réalisme des travaux demandés. Selon les participants, des matrices d’analyse créées à cette occasion, vont permettre dans les mois qui viennent de préciser tous les enseignements et de construire la maquette du prochain exercice.
Les acteurs de ‘’Megalops II’’ ont formé le vœu de poursuivre l’expérience en investissant sur la même typologie d’exercice, permettant de capitaliser les enseignements et d’approfondir les thèmes les plus complexes. Tous ont enfin souhaité entretenir le cercle des acteurs de ‘’Megalops II’’, qui s’est enrichi de nombreuses compétences avec la deuxième version de l’exercice.
Pour la bonne gouverne, l’exercice Megalops s’inscrit dans la continuité des actions entreprises depuis l’accord de Yaoundé en 2013 et confirmées par la Charte de Lomé en octobre 2016. Il permet aussi de répondre aux attentes de l’architecture de sécurité maritime mise en œuvre par le secrétariat général de la CEEAC et rappelée dans le communiqué des Chefs d’Etat et de gouvernement du 30 novembre 2016.
Stéphane Billé avec l’Ambassade de France au Gabon