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Gabon: une crise post-électorale émaillée de crimes contre l’humanité ?
Publié le dimanche 2 juillet 2017  |  RFI
Troubles
© AFP par MARCO LONGARI
Troubles post-électoraux: le siège de la Radio télévision Nazareth (RTN) à été sauvagement saccagés par des hommes en armes
La chaîne de télévision a été attaqué pendant la nuit le 31 Août, après les résultats officiels de l`élection présidentielle ont été annoncés.
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Une juge d'instruction française a décidé d'enquêter sur d'éventuels crimes contre l'humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon après la victoire controversée d'Ali Bongo à la présidentielle de 2016.

En septembre 2016, un Franco-Gabonais a déposé une plainte pour arrestation et détention arbitraire en bande organisée, torture, tentative d'assassinat et crime contre l'humanité. Ce jeune homme, qui a souhaité gardé l'anonymat, avait été arrêté la nuit du 31 août au 1er septembre au QG de Jean Ping.

En avril 2017, une enquête a été ouverte à Paris sans que la qualification de crime contre l'humanité ne soit pas retenue. Mais ces derniers jours, la juge en charge du dossier a retenu ce dernier chef, estimant que l'on ne peut d'emblée l'écarter.

C'est ce que souhaitait maître Eric Moutet, l'un des deux avocats du plaignant. « On considère effectivement que cette catégorie de personne était visée pour des motifs politiques, explique le magistrat. Donc ce qui peut rentrer dans la définition de la notion de crime contre l’humanité. Le parquet de Paris refusait purement et simplement cette incrimination-là. Le magistrat instructeur a été contre cet avis. [Il] dit simplement : l’enquête démarre, donc il n’y a pas matière à refermer cette notion de crime contre l’humanité, on se laisse la possibilité d’enquêter. »

Indignation

De son côté, l’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, se dit choqué que la juge d’instruction ait retenu l’incrimination de « crime contre l’humanité » et s’interroge sur d’éventuelles visées politiques derrière cette plainte.
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