Pour la période 2018-2020, le cadrage macroéconomique de l’Etat gabonais fait ressortir des besoins de financement de l’ordre de 1 527 milliards de Fcfa. Pour l’exercice budgétaire 2018 seulement, il faudra lever 520,1 milliards de Fcfa pour satisfaire les besoins de l’administration, en ce qui concerne les investissements publics.
Pour couvrir ces besoins, l’Etat va solliciter des appuis budgétaires de plus de 420 milliards de Fcfa et émettre des titres publics sur le marché intérieur à hauteur de 100 milliards Fcfa.
Avec le programme triennal du FMI et le concours des bailleurs de fonds qui entendent injecter plus de 1 350 milliards de Fcfa pour la concrétisation du plan de relance de l’économie, les besoins de financement du pays devraient, sur cette période, bénéficier de contributions conséquentes. Ils permettront de couvrir l’ensemble des dépenses inhérentes à l’exécution de ce plan.
La Banque africaine de développement, la Banque mondiale, et l’Agence française de développement sont les partenaires du gouvernement qui ont pris l’engagement d’appuyer ses efforts de développement entre 2017 et 2019.
L’enveloppe de 1 350 milliards de Fcfa, permet de se rendre compte, qu’outre les 617 milliards de Fcfa attendus en 2017, il est prévu une mobilisation de 420,1 milliards de Fcfa en 2018, 228,7 milliards de Fcfa en 2019 et un additif de 29,3 milliards de Fcfa en 2020.