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Gabon-opinion : la colère d’Isaac John !
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  Times Infos
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Rouler dans la farine, Isaac John, artiste musicien, acteur culturel Gabonais livre son sentiment d’amertume sur la situation dont il a été victime mais également, pose la véritable problématique sur l’avenir et la sincérité des artistes Gabonais.

La Rédaction de Times Infos publie ici in extenso, le témoignage complet d’ISAAC JOHN, posté sur sa page facebook ce 28 juin 2017.



Chers tous,

Voici mon témoignage sur Frédéric Gassita, un ainé en qui j’ai eu une très grande confiance.

Frédéric Gassita, poison ou remède pour la musique au Gabon ?

Nous sommes en mai 2011. Je rentrais de Dakar au Sénégal ou j’avais pris part en tant que professeur de chant pour l’atelier » CHANT LYRIC » lors des CALU.

Et pendant ce séjour de formation autour du chant, j’ai rencontré d’autres professionnels du chant venus des États-Unis, du Togo, et du Bénin.

Et une fois à Paris j’ai reçu d’abord un coup de fil du grand frère Frédéric Gassita, puis le mail dans lequel il m’expliquait le projet souhaité par le président que nous allions enregistrer une nouvelle version lyrique de l’hymne​ national la Concorde à Londres.

Sans hésiter, j’ai donné mon OUI pour faire rayonner le Gabon comme j’aime le manifester par ma voix.

J’ai donc accepté de participer au projet. Et concernant les conditions, c’est-à-dire, mon cachet, F.G me fit un message en disant que le président lui avait remis tout ce qu’il fallait pour moi.

Vu que c’était de la part du président qu’il venait, et avec ces garanties verbales de lui, je me suis laissé aller à la confiance.

Un jour, au lieu du rendez-vous, devant la grande façade du palais des congrès à Paris, une voiture couleur beige, dans laquelle m’attendait le couple Bomy, tous français. Pascal Bomy, ingénieur du studio dans lequel on allait travailler, et ami très proche de F.G.

Nous avons fait connaissance, je suis monté dans la voiture et nous sommes partis.
Arrivé à destination, nous avons travaillé, il faisait encore froid. Il me fallait très tôt faire des vocalises, des étirements musculaires pour la bonne qualité de la voix.

Je prenais le thé chaque minute pour éviter que le froid ne m’enroue les cordes vocales. L’hymne national fut une réussite totale avec la note aiguë chantée à la fin, une manière majestueuse de donner du goût et de la beauté à l’écoute de notre bel hymne.

Des techniques vocales que j’ai apprises au conservatoire, celles de donner de la vigueur et de la qualité aux œuvres chantées par une voix puissante, je les ai toutes respectées.

J’ai réussi à faire rougir Mr Pascal Bomy, qui était très satisfait. Il a envoyé une copie séance tenante au président pour qu’il écoute, lui aussi était ravi.

J’ai donc rempli ma part du contrat. Mais avant de partir j’ai posé la question à F.G de savoir qu’en était-il des conditions me concernant ?

Il me dit par mail:

Isaac, j’ai été d’urgence rappelé sur Libreville par le Boss, tu verras ça avec P.B. je lui ai tout remis pour toi.

P.B. à son tour m’a rassuré, qu’il m’enverrait un chèque par la poste. Mon séjour prit fin, j’ai pris l’avion et je suis rentré sur Paris. J’ai demandé une copie du projet pour garder dans mes archives, Mr Pascal Bomy m’a dit que Frédéric avait prit tout le projet et qu’il n’avait plus rien dans ses machines. Il a pris le projet il a enfuit dans ces tiroirs.

Trois semaines plus tard, toujours pas de signe de vie, ni de F.G. ni de P.B. alors là, j’ai commencé à

ronfler, c’est ainsi que Mr P.B. m’enverra dans les jours qui suivaient un chèque BNP d’un montant de 500 euros, soit 300 milles francs et poussières.

J’ai pris le chèque, j’ai appelé F.G. pour lui faire le compte rendu, plus jamais il ne m’a pris au

téléphone. J’ai relancé par les mails, plus de nouvelles de yaha Frédéric Gassita comme j’appelle mes ainés.
Plus tard, j’arrive au Gabon, le président me demande de venir en audience, ce jour, nous nous sommes retrouvés lors de la préparation d’une cérémonie à laquelle je prenais part à la présidence.

Lui Frédéric, il a rassuré le président de la République qu’il viendrait avec moi au rendez-vous. Et qu’il s’occuperait du reste, c’est-à-dire, cachet et autre.

Le soir venu, la cérémonie fut d’une touche artistique réussie, les invités ont applaudi les artistes qui avaient performé ce soir dont Frédéric et moi.

Le lendemain, à l’heure du rendez-vous pour aller chez le président, j’étais prêt dans ma chambre au méridien. Ce rendez-vous était uniquement pour parler des projets de culture artistique, dont le festival des musiques sacrées que j’ai initié au Gabon, en 2012, sous le nom de: RÉCITAL D’OPÉRA RELIGIEUX.
C’était là,la première phase puis allait s’en chaîner d’autres rubriques. J’avais déjà préparé mon dossier.

Mais le silence à brillé comme une étoile entre lui et moi. D’abord après la soirée, tous les artistes ont eu leur cachet, lui Frédéric Gassita, m’a demandé d’attendre.

Et j’ai attendu, sans que le téléphone ne sonne.

Et il eut plusieures autres scènes que je me pwasse de mentionner ici.

En 2013, le président et moi nous nous sommes rencontrés, je lui ai dit que je suis déçu par le

comportement de Frédéric Gassita, il me fait une sorte de guerre douce, car j’ai beaucoup à me plaindre.
À partir de ce jour, le président m’a demandé désormais de ne plus passer par lui et il m’a mit lui même en contact avec l’un de ses plus fidèles proches, A.E.

1- je me pose la question, pourquoi agir de la sorte envers un petit frère qui se bat comme tout un chacun pour réussir?

2- pourquoi freiner les autres, en détruisant les rêves des autres au quotidien?

3- quel est ce genre d’artiste qui au lieu de briller dans le monde, faire des représentations dans le monde, à jouer dans de grandes salles comme le font les Richard Bona, les Lokua Kanza, les

Angelique Kidjo, Youssou N’Dour, Koffi Olomidé, Charlotte Dipanda, et bien d’autres qui se battent pour revaloriser les couleurs de leurs drapeaux.

Donc lui sa mission, est de rester au Gabon, empêchant les autres de réussir?


Aujourd’hui c’est une joie de voir combien Richard Bona joue et fait des arrangements avec Stevy Wonder, Quincy Jones la légende qui fit un jour Mickaël Jackson.

Lui au Gabon, à part ces petites sorties sans succès, soit disant c’est un grand pianiste, ou sont des albums dans les grandes surfaces ?

Quel est son rôle en tant qu’ainé dans la transmission des valeurs musicales aux jeunes qui en sont des passionnés ?


Il serait une vraie courroie de transmission des doléances des artistes auprès de qui de droit. Mais hélas, c’est comme si au Gabon nous étions privés d’optimisme.

C’est quelle manière de traiter les autres comme ça ?

Il se comporte avec moi comme quelqu’un du même âge, comme si nous étions des rivaux, mais pour qui ou pourquoi ?


Si à moi il a fait ça, à combien d’autres l’a t-il fait?

Chacun est dans son domaine, moi la voix, lui le piano, pourquoi me faire ça à moi?

Ce fut juste un peu de ma colère que j’exprime. Mais petit à petit, je m’avancerai dans des choses plus lourdes.

Mon nom est Isaac John, artiste musicien, acteur culturel Gabonais. Je n’aime pas quand on se fou de moi.

C’est en changeant de comportement que le Gabon se construira véritablement…

Par ISAAC JOHN
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