Neuf mois après la réélection d’Ali Bongo Ondimba, Zacharie Myboto refuse d’accepter la défaite de son poulain Jean Ping. « Trahi » par Omar Bongo, il fait de l’opposition à son fils une affaire personnelle.
New York, le 5 juin 2017. Un groupe d’une dizaine d’activistes gabonais s’en prend à la délégation de la présidence de leur pays présente aux États-Unis pour participer à la conférence de haut niveau des Nations unies sur les océans. S’estimant agressés, le directeur de cabinet Martin Boguikouma et quelques autres déposent une plainte auprès de la police américaine en se réservant le droit, dès leur retour au pays, de saisir les tribunaux gabonais. Désormais, le conflit postélectoral entre les dirigeants du Gabon et l’opposant Jean Ping et ses alliés s’exporte même à l’étranger.
En dépit des appels au dialogue venant du pouvoir ou de certaines personnalités du camp adverse, rien ne semble pouvoir infléchir Ping et les personnalités les plus radicales de son entourage, au sein duquel le « doyen » Zacharie Myboto exerce une influence déterminante.... suite de l'article sur Jeune Afrique