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Qui planifie la disparition de la banque EDG
Publié le mercredi 28 juin 2017  |  Gabon Actu
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Libreville – L’épargne et développement du Gabon (EDG, entreprise de microcrédit) fait actuellement l’objet d’une enquête. Que lui reproche-t-on ? Cette entreprise de microcrédits est en réalité une petite banque au même titre que tous les autres établissements bancaires de la place qui font dans la micro finance.

EDG qui est une société ayant pignon sur rue, fonctionne de façon régulière puisqu’elle détient des agréments délivrés par les organes de tutelle lui permettant d’exercer cette activité en toute légalité.

Le dossier en possession de ses responsables en fait foi.

Pour bien comprendre les dessous de cette affaire qui sent le roussi, jetons un rapide coup d’œil sur les missions de cette entreprise : EDG est une entreprise de microcrédits qui accompagne les opérateurs économiques de tout genre dans le développement de leurs activités respectives dans bien des secteurs d’activité. Elle protège l’épargne et permet le transfert d’argent du Gabon vers d’autres pays. Elle dispose de comptes dans plusieurs banques du pays.

L’enquête dont fait l’objet cette entité et truffée de nombreuses zones d’ombres, tombe sous le coup du non sens.

Le gouvernement d’Issozé Ngondet a lancé une opération main propre dénommé « Mamba ». La presse pro gouvernementale, notamment le journal L’Union, a publié dernièrement un article mettant en cause EDG et son responsable pour ‘’corruption et blanchiment de capitaux’’. L’on peut se permettre de se poser la question de savoir pourquoi avoir publié un article de presse alors que l’affaire est en instruction ? Cet article a tout d’un article de presse sur commande. Ce qui n’est pas étonnant venant d’un journal comme L’Union dont les responsables, politiquement marqués, servent de bras séculier dans toute opération de lynchage médiatique avant que la machine judiciaire ne donne le coup de grâce.

Ce qui démontre le complot ourdis contre cette PME à qui l’on veut faire porter le chapeau, alors que tout le monde sait que plusieurs banques ont servi au transfert d’argent dans les paradis fiscaux. D’ailleurs, la presse internationale a plusieurs fois dénoncé des faits similaires.

Il ne faut pas oublier que cette société accompagne l’Etat dans plusieurs de ses missions. Notamment le paiement des salaires de fonctionnaires, l’octroi de crédits, le soutien aux opérateurs économiques et la protection des petits épargnants.

L’Union, aussi curieux que cela puisse paraître, se transforme en gendarme des banques en lieu et place de la Cobac qui n’a jamais tiré la sonnette d’alarme concernant les mouvements de transfert de fonds opérés par ladite structure bancaire. La Cobac qui, pourtant, veille au bon fonctionnement des banques de la sous régions, serait-elle atteinte de cécité au point de n’avoir rien vu ?

Que vise en réalité une telle enquête ? l’homme d’affaire italien Guindo Santullo étant client de cette petite banque, est-il interdit de faire des opérations de ce type ? La réponse est non. Il a le droit comme tous les autres clients de la banque.

Quelle est la mission dévolue aux enquêteurs, régler les comptes au Dégé de EDG ou à la société morale qu’il dirige ? Affaire à suivre…
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