Cela, grâce un contexte extérieur favorable marqué par la hausse des prix, et par une reprise de l’activité du manganèse, dont la production nationale a fortement progressé de 22,3%.
Les résultats de l’économie gabonaise au premier trimestre ne sont pas très encourageants avec un prix du baril toujours bas. Dans cette conjoncture difficile, le secteur des mines minier apparaît parmi les principaux générateurs de croissance.
Depuis le début de l’année, statut du Gabon en tant que grand exportateur de manganèse s’est fortement consolidée. Cette situation est due, selon le ministre de l’Economie, Régis Immongault Tatagani, à un contexte extérieur favorable marqué par la hausse des prix. Lequel, a permis une reprise de l’activité du manganèse, dont la production nationale a fortement progressé de 22,3%.
Cette embellie a ainsi profité aux sociétés du secteur, à commencer par le groupe Eramet. Grâce à cette conjoncture, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a réalisé un chiffre d’affaires de 275 milliards de FCFA au premier trimestre 2017, soit une hausse de 41 %, par rapport au premier trimestre 2016 avec 195 milliards FCFA.
De même, l’on a enregistré la reprise des activités d’exploitation de la Compagnie industrielle et commerciale des mines Huazhou en Chine (CICMHZ). Après leur suspension au début de l’année 2016, du fait de la crise des cours qu’avait connue le secteur en début d’année dernière.
Le gisement exploité par cet opérateur représente 10% de la production nationale, soit environ 30 millions de tonnes des réserves connues. De plus, un nouvel opérateur est arrivé sur le segment avec le lancement des activités de la Nouvelle Gabon Mining.
Construite de mars à décembre 2016, l’usine de traitement de manganèse de Biniomi, dans le canton Djoumou, près de Franceville, est officiellement entrée en service le 08 mai 2017.
Ainsi, durant la première phase de ce projet allant de la période 2017 à 2018, la production attendue est 300 000 tonnes par an. Ce nouvel investissement, au même titre que plusieurs autres projets, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie gouvernementale visant non seulement à contrer le ralentissement enregistré ces dernières années dans ce secteur, mais aussi à porter la production annuelle de manganèse de 4 millions de tonnes environ à 6 millions de tonnes par an.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement gabonais envisage de mettre en valeur les 250 millions de tonnes de réserves connues de manganèse, réparties dans les trois principaux gisements que sont : Moanda, Franceville et Ndjolé.