Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Banque mondiale : Sylvie Dossou recommande l’appuie sur les ressources intérieures
Publié le mardi 27 juin 2017  |  Gabon Economie
Sylvie
© Gabon Economie par DR
Sylvie Dossou, représentante-résidente de cette institution de Bretton Woods au Gabon
Comment


C’est l’une des voies préconisées par la Banque mondiale pour sortir de la morosité économique que traverse le pays.

Au terme de son mandat au Gabon, la représentant-résidente de la Banque mondiale au Gabon, Sylvie Dossou a appelé le gouvernement à s’appuyer sur ses ressources intérieures pour réduire l'exposition aux chocs extérieurs

Avec un taux de croissance était en moyenne de 5.1% entre2012 et 2014, retombé à 2.1% en 2016, un déficit de budgétaire en baisse de 6.6 % en 2016, du essentiellement à la baisse du prix du pétrole, Mme Dossou a conseillé les autorités gabonaises à opérer des ajustements budgétaires urgents et significatifs.

A ce titre indique-t-elle, les efforts fournit par le gouvernement avec le lancement d’un plan de relance économique visant à dynamiser la croissance et à restaurer progressivement l’équilibre budgétaire ainsi que celui de la balance des payements sont courageuses et louables, mais reste insuffisants.

De manière concrète, Sylvie Dossou recommande au gouvernement de s’appuyer sur des ressources intérieures pour réduire son exposition aux chocs extérieurs. Dans ce cadre, elle préconise d’une part, une rationalisation des exonérations discrétionnaires, souvent accordées sans base légale et dont l’efficacité n’est pas toujours clairement démontrée et, d’autre part, l’élargissement de l’assiette fiscale par la fiscalisation du secteur informel.

Elle insiste également sur l’application progressive de l’impôt foncier. Selon elle « il est important que toutes les couches de la population, notamment les plus aisées, participent à l’effort de redressement national».

Par ailleurs, poursuit-elle «la masse salariale, qui a cru de 70% entre 2010 et 2015 et qui représente 36% des dépenses fiscales, doit aussi être contrôlée grâce à un encadrement des recrutements et du système de promotion dans la fonction publique, tout en respectant les besoins de recrutement dans les secteurs sociaux».

S’agissant des autres dépenses publiques, elle recommande la réduction, de façon significative le train de vie de l’ l’Etat, et en particulier, sa consommation des biens et services. La poursuite des efforts de diversification de l’économie et une plus grande implication du secteur privé sont également indispensables pour générer une croissance afin de faire face à la crise, soutient-elle.

Car, soutient-elle, «une croissance plus forte et plus diversifiée entraînera la création d’emplois supplémentaires qui permettront de compenser ceux qui ont été détruits du fait de la crise». Et qui en outre, «ont plongé des familles entières dans le désarroi, remettant gravement en cause, les progrès réalisés en matière de lutte contre la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des populations».
Commentaires


Comment