Sous de fallacieux prétextes, plusieurs compatriotes vivant à l'étranger s'en prennent physiquement et verbalement à des personnalités gabonaises.
COMMENT peut-on qualifier les agissements d'une partie de nos compatriotes vivant aux États-Unis et en France ?
Quoi qu'il en soit, depuis la fin de l'élection présidentielle, certains d'entre eux, arguant de "mener la résistance", s'en prennent physiquement ou verbalement à des personnalités politiques gabonaises séjournant dans ces pays.
Des actes condamnables à plus d'un titre, tant ils déshonorent au plus haut point leurs auteurs et sont contraires aux valeurs de tolérance, paix, fraternité et solidarité qui fondent notre vivre-ensemble.
La violence, sous quelque forme que ce soit, ne saurait être justifiée, d'autant plus que les instances dans lesquelles ces compatriotes peuvent se faire entendre existent bel et bien dans notre pays et sur leur terre d'accueil. Nier cette réalité, c'est vouloir délibérément entraîner notre pays sur les voies dangereuses de la haine de l'autre et de la division. Et, à l'allure où vont les choses, au regard de l'animosité qui habite certains membres de la diaspora, il n'est pas exclu que l'un d'eux soit tenté, un jour, de commettre l'irréparable. C'est dire qu'il est plus que temps que les uns et les autres se ressaisissent et recouvrent la raison.