En dehors du niveau des prix des produits alimentaires qui a enregistré une légère (-0,1%), celui de tous les autres pans de la consommation a connu une envolée notoire.
De manière globale, au terme du premier trimestre 2017, l’évolution des prix mesurés par l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a progressé de près de trois points, par rapport au premier trimestre 2016, pour s’établir à 3,3%. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 2,8%.
Selon la Direction générale de l’Economie, cette situation est tributaire du renchérissement des prix sur les fonctions suivantes : « Logement, eau, gaz, électricité » (+12,9%), du « Transport » (+4,7%), et des « biens et services divers » (+3,7%).
Quant à l’augmentation des prix de la fonction « logement, eau, gaz et électricité », elle s’explique par l’accroissement des coûts liés essentiellement à la distribution d’eau et du gaz industriel (+24,3%).
Dans le secteur des transports, la hausse des prix s’explique par celle des pièces détachées et accessoires (+10,1%) et des carburants et lubrifiants (+9,7%), en liaison avec la poursuite de l’ajustement des prix des produits pétroliers (essence et gasoil).
En revanche, le niveau des prix des produits alimentaires a légèrement baissé (-0,1%), comparativement au premier trimestre 2016. Cette évolution provient du recul des composantes « pain et céréales » (-0,6%), « viandes » (-2,4%), « lait, fromage et œufs » (-0,2%) et des « huiles et graisses » (-0,8%), malgré la progression des prix des produits halieutiques (2,2%) et légumineux (1,1%).
Le renforcement des activités de contrôle des prix dans le cadre de la lutte contre la vie chère et la tendance baissière des cours internationaux des produits de base (indice FAO) expliquent cette situation.