La 23ème enquête annuelle du cabinet Mercer sur le coût de la vie pour les expatriés, publiée le 21 juin 2017, classe la métropole gabonaise au 33e rang mondial sur 400 cités recensées, mais au 7e rang continental.
Libreville, pointe dans le top 10 des villes africaines les plus chères du continent en termes d’affectation à l’étranger. Selon le cabinet de conseil en ressources humaines, en santé, en retraite et en investissement, la capitale gabonaise perd cinq places, passant de la 28e position mondiale en 2016 à la 33e cette année. Sur le plan continental, Libreville se loge au 7e rang derrière Brazzaville.
D’après l’enquête de Mercer, le top 10 des villes les plus chères d’Afrique pour les expatriés s’établi ainsi que suit : Luanda (1e africain et mondial), Victoria, dans les Seychelles (14e mondial et 2e africain), Ndjamena (16è mondial et 3e africain), Kinshasa (16è mondial, 4ème africaine), Lagos (29è, 5è africaine), Brazzaville (31è mondial et 6è africaine), Libreville (33è mondial et 7è africain), Abidjan (42è mondiale et 7ème africaine), Djibouti (49ème mondiale et 8ème africaine), Accra (54ème mondiale et 9ème africaine) et Yaoundé (70 ème mondiale et 10ème africaine).
«Bien que la mobilité historique, la gestion du talent et les récompenses aient été gérées indépendamment les uns des autres, les organisations utilisent maintenant une approche plus holistique pour améliorer leurs stratégies de mobilité. La rémunération est importante pour être compétitive et doit être déterminée de manière appropriée en fonction du coût de la vie, de la monnaie et de l’emplacement», a déclaré l’associé principal et président de Mercer’s Carrière, Bonic.
Les villes les plus chères au monde, au regard du coût des biens et la sécurité, sont Luanda (1), Hong Kong, Tokyo, Zurich, Singapour, Séoul, Genève, Shangai, New York City, Berne. Les villes les moins chères du monde pour les expatriés, sont Tunis (209e), Bishkek (208e) et Skopje (206e).
Cette année l’enquête «Cost of living survey» mesure le coût de la vie dans 400 villes réparties sur 5 continents. Elle utilise 200 produits et services pour estimer le coût de la vie (logement, transports, dépenses alimentaires, vêtements, loisirs, etc). Ces données sont notamment utilisées par les professionnels des ressources humaines pour calculer les primes de coût de la vie accordées aux expatriés.