C’est ce qu’a laissé entendre le chef de la délégation de la Cour pénale internationale (CPI), Amady Ba, qui a reconnu avoir des documents provenant du gouvernement, de l’opposition, de la société civile et même des victimes.
LA mission de la Cour pénale internationale (CPI), présente à Libreville, depuis mardi, a rencontré les membres du gouvernement hier. Les ministres de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze, Alexis Boutamba Mbina de la Justice, celui de l’Intérieur Lambert-Noël Matha et Etienne Massard de la Défense, ont échangé avec les quatre experts de la CPI, dont la délégation est conduite par Amady Ba, le chef de la section de la Coopération internationale de la CPI.
Cet entretien de près de 3 heures a permis à l’hôte du Gabon de livrer les raisons de son séjour à Libreville : « Nous sommes là dans le cadre d’un contexte et d’une procédure déterminée de la CPI. La procureure a envoyé cette mission au Gabon à la suite du renvoi du gouvernement gabonais, des violences post-électorales qui se sont déroulées à Libreville et dans l’ensemble du territoire gabonais », a indiqué Amady Ba. Non sans mentionner que leur méthode de travail est conforme aux procédures du Statut de Rome qui a créé ladite juridiction internationale.