Les quatre analystes de la Cour pénale internationale se sont également entretenus, hier, avec certains membres de la Coalition pour la nouvelle République (CPNR) et des représentants d’ONG et associations.
VINGT-QUATRE heures après leur arrivée dans notre pays, les membres de la délégation de la Cour pénale internationale (CPI) ont eu une journée particulièrement chargée, hier. Dans la foulée de leur rencontre, dans la matinée, avec certains membres du gouvernement, ils se sont entretenus, dans l’après-midi, à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, avec une délégation de la Coalition pour la nouvelle République (CPNR) conduite par son ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean Ping, et comprenant, entre autres, Zacharie Myboto, Jean-François Ntoutoume Emane, Jean Eyeghe Ndong, Alexandre-Barro Chambrier, Léon-Paul Ngoulakia, Eugène Kakou Mayaza, tous membres de la CPNR, assistés des Mes Emmanuel Atit et Jean-Rémy Bantsantsa, conseils de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Aucune information n’a filtré à l’issue de cette rencontre de plus d’une heure. Cependant, tout porte à penser que les membres de la CPNR ont édifié leur quatre interlocuteurs sur la pertinence des informations et documents à eux transmis, en essayant de les convaincre et de démontrer qu’ils attestent de la commission des crimes relevant de la compétence de la CPI dans notre pays.