Les discussions sur la dissolution de l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) sont en cours au Palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat depuis le 21 juin 2017.
Cette décision, selon le ministre de l’Economie forestière, Estelle Ondo (photo), vise l’élargissement du champ d’action de cette administration.
Ainsi, a expliqué le membre du gouvernement au Sénat, la nouvelle agence, c’est-à-dire l’Agence nationale pour la préservation de la nature, deviendra le gestionnaire de toutes les aires protégées du Gabon, de la préservation, de l’identification et de la valorisation de la biodiversité sur tout le territoire national mais également le gestionnaire du conflit homme-faune. « En ouvrant un champ plus large, à l’instar des activités de recherche scientifique, de prospection pharmaceutique, cosmétique et médicinale, aux activités d’exploitation à des fins touristiques ou à l’installation et la création d’une servitude nécessaire aux impératifs de développement socio-économique du pays, l’article 9 nouveau de cette ordonnance consacre bien l’extension des activités admises à l’intérieure d’un parc national et répond aux exigences de développement de notre pays. » a expliqué Estelle Ondo.
En clair, l’Agence nationale pour la préservation de la nature assurera non seulement la gestion des parcs nationaux mais également elle veillera à la gestion des aires protégées.
Pour mémoire, c’est le 30 août 2002, que l’Etat a pris la décision de créer l’Anpn qui avait pour mission de gérer 13 Parcs nationaux au Gabon.