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Violences post-électorales : les enquêteurs de la CPI rencontrent des membres du gouvernement
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  Gabon Media Time
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© Présidence par DR
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Les envoyés spéciaux de la Cour pénale internationale (CPI) ont rencontré, ce mercredi 21 juin, au ministère de la Communication sis à l’ancienne vice-présidence, le porte parole du gouvernement (Alain Claude Bilie By Nze), le ministre de la Défense nationale (Etienne Massard Mackaga Kabinda), le ministre de l’Intérieur (Noël Lambert Matha) et le ministre de la Justice (Alexis Boutamba Mbina).

Mamady Ba, fonctionnaire au bureau du Procureur de la CPI chargé de la coopération internationale a déclaré, au terme de cette rencontre avec les membres du gouvernement, que la mission de la CPI est arrivée mardi soir à Libreville pour une enquête préliminaire. Il ne s’agira pas pour l’institution internationale d’imputer des responsabilités sur les présumés auteurs des crimes commis lors des violences post-électorales intervenues après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba le 31 août 2016; rapporte Gabonactu.

« Il ne s’agit pas d’une enquête. La CPI n’a pas ouvert une enquête »; a précisé Mamady Ba au sortir d’un huis-clos collectif avec quatre ministres du gouvernement. Par ailleurs, le magistrat sénégalais, dans une interview au terme de l’audience a confié à nos confrères: « Madame le procureur a envoyé ces spécialistes de l’analyse pour voir chaque détail qui nous été envoyé ».

Toutefois, la mission des experts de la CPI qui ne durera que 2 jours a été devancée « par une étude méthodique, par des analyses professionnelles des pièces versées aux requêtes. Et nous avons reçu beaucoup des documents des deux côtés et d’ailleurs »; a souligné le magistrat sénégalais.

Alexis Boutamba Mbina, Garde des sceaux, a, pour sa part, rappelé à nos confrères de Gabonactu que la CPI est arrivée au Gabon sur une saisine du gouvernement gabonais. « Le Gabon est un Etat parti de la CPI par le traité de Rome. Nous avons saisi la CPI en prévention parce que vous avez entendu les discours haineux (…) les paroles que nos amis et frères de l’opposition ont tenu avant, pendant et après les élections », a-t-il indiqué.

Dans la suite de leur lission, les émissaires de Fatou Bensouda ont rencontré, cet après-midi, à l’hôtel Radisson Blu, des membres de l’oppositions avec lesquels ils ont échangé. Nous y reviendrons.
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