Dans l'attente de l’adoption du "Document de politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle" par le Parlement, la responsable de la nutrition à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l'Afrique centrale, Dirra Aïssa Mamadoutaibou, a remercié les membres de la plate-forme sécurité alimentaire et nutritionnelle pour le travail abattu pendant huit mois.
« Sans la contribution de tous et le dynamisme des membres de la coordination du projet Sécurité alimentaire et nutritionnelle, il était impossible pour le bureau régional de la FAO de réaliser cet outil d’aide à la décision », a-t-elle indiqué.
Parmi les obstacles auxquels la communauté internationale est confrontée aujourd’hui, figure la malnutrition, une condition qui touche une personne sur trois, fait observer la FAO et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La malnutrition se manifeste de plusieurs façons : problèmes de croissance et de résistance aux infections, des personnes en surpoids ou dont le sang contient trop de sucre, de sel, de graisse ou de cholestérol ; ou encore des personnes déficientes en vitamines et minéraux importants. La malnutrition et l’alimentation sont, de loin, les plus grands facteurs de risques de morbidité.