Les raisons de cette contreperformance sont, entre autres, les difficultés techniques, les grèves des personnels, et des arrêts de travaux pour maintenance.
Selon les chiffres avancés par le gouvernement gabonais, le secteur pétrolier a connu une baisse de sa production au cours des trois premiers mois de l’année 2017. La production nationale de pétrole a culminé à 2,67 millions de tonnes (19,5 millions de barils), enregistrant une baisse de 7% par rapport au premier trimestre de l’année d’avant. Dans la même foulée, cette baisse de la production a contracté les volumes des exportations à 2,3 millions de tonnes.
D’après le ministre de l’Economie, Régis Immongault, s’adressant aux parlementaires, la situation est assignable à plusieurs facteurs. La plupart des opérateurs du secteur pétrolier au Gabon ont rencontré des difficultés techniques. Certains ont été secoués par des grèves plus ou moins longues. Il faut aussi noter les exigences de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui limitait la production nationale à 9 000 barils par jour. Et enfin, des arrêts planifiés pour travaux de maintenance dans plusieurs champs de production.
A contrario de la production nationale, les cours mondiaux de pétrole brut ont connu une meilleure santé dans la même période. Le prix moyen du Brent s’est élevé à 53,7 dollars US le baril, soit une augmentation de 58,7% par rapport au premier trimestre de 2016. Le prix moyen des bruts gabonais s’est quant à lui situé à 51,26 dollars US, soit une hausse non négligeable de 70,9%.