La récente rencontre initiée par Karim Nziengui, Président de la coalition 747, des ONG de la société civile et associations diverses ayant pris une part active à la phase citoyenne du dialogue national, a planché il y a quelques jours sur la finalisation des projets d’intérêt communautaire devant être soumis à l’attention des plus hautes autorités du pays.
Restent à se mettre au diapason des autres entités associatives, près de 45 organismes de la société civile, actuellement membres de la coalition 747, lesquels selon Karim Nziengui « doivent impérativement emprunter le train du partenariat que nous avons à signer avec le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Car, nous n’entendons pas laisser personne au bord des rails, raison pour laquelle, nous continuions d’inciter nos membres à peaufiner leurs projets qui normalement passent du statut ordinaire des activités d’une association sectaire à un caractère national ou tous les gabonais se reconnaissent. Et se sont là, des projets qui rentrent dans le processus de développement vers lequel, le chef de l’Etat entend, engager son nouveau septennat» a-t-il expliqué.
Outre des questions subsidiaires relatives au bon fonctionnement des activités de la coalition 747, Karim Nziengui s’est exposé à l’exercice de certaines interrogations qui spéculent depuis un certain temps sur l’éventualité de l’éclatement de son groupement sociopolitique.
En effet, une brochette de membres du bureau directeur vient de claquer la porte il y a soixante douze heures, et celle-ci, ne cesse de mener une campagne de dénigrement à l’encontre de la coalition 747 et de Karim Nziengui, qui , à ce sujet, répond : « nous sommes en démocratie, et qui plus est, dans la mouvance du dialogue national, et pensons que chaque membre qui ne pige plus , ne cerne plus ou ne trouve plus son intérêt vers l’idéal que nous nous sommes donnés, hé bien, il est libre de vaquer à d’autres occupations. C’est le cas de certains de nos compatriotes qui pensent qu’il faut continuer à marcher sur la botte de certains politiciens, alors que nous avons rompu avec ces pratiques qui ont longtemps pensé que nous, les jeunes, sommes les petits de gens qui nous manipulent à vie. Nous disons que nous ne sommes plus les petits de personne. A dire vrai, nous sommes les petits du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui est désormais notre interlocuteur directe. N’avait-il pas dit que ce septennat est celui de la jeunesse ainsi que celui de la femme. Je ne vous apprends pas que certaines associations sont parrainées par certains politiciens, ce dont nous ne sommes plus pour ce procédé » a-t-il conclu tout en levant la séance.
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