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Loi de Finances rectificative : Agriculture, mines et bois en progression
Publié le lundi 19 juin 2017  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Le ministre du Tourisme Regis Immongault
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Le ministre de l’Economie, Régis Immongault Tatangani et le ministre du Budget, Mathias Otounga Ossibadjouo, ont présenté l’exposé des motifs, que devront examiner les députés de la commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité, avant adoption.

Selon le gouvernement, la loi de Finances rectificative pour l’année 2017, présentée aux députés devra permettre de relever la tendance baissière de l’économie avec trois principaux objectifs. Tout d’abord, améliorer la position budgétaire pour la rendre durablement soutenable et ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3% du PIB, dans les trois prochaines années, tout en renforçant la maîtrise de l’endettement public.

Ensuite relancer et diversifier l’économie afin d’atteindre un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014, d’une part, et renouer avec un solde positif de la balance des paiements afin de reconstruire les réserves monétaires, d’autres part. Et, enfin, le troisième objectif qui porte une dimension sociale, avec pour ambition de réduire la pauvreté en créant plus de 30 000 emplois et faire baisser significativement le nombre de gabonais économiquement faibles à travers des politiques sociales consistant à élargir et solidifier le filet social.

Pour atteindre le premier objectif, le gouvernent entend renforcer le recouvrement des recettes intérieures, maitriser les dépenses de fonctionnement et procéder à la priorisation des dépenses d’investissement en privilégiant celles ayant un impact significatif sur la croissance, enfin consolider la soutenabilités de la dette pour réduire significativement le taux d’endettement. De manière concrète, il s’agit de réaliser de grands projets prioritaires qui constituent un vecteur central de la relance de l’activité économique nationale ; de lever les obstacles structurels au développement de l’économie, par le renforcement des infrastructures de transport, d’énergie et d’eau ou encore de formation du capital.

Le deuxième objectif s’articule autour de quatre volets, notamment, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’accompagnement des filières stratégiques, la restructuration de certaines entités publiques, ainsi que le renforcement des instruments de financement de l’économie, l’amélioration du rendement des investissements stratégiques.

Dans la mise en œuvre de ses perspectives économiques, le gouvernement précise que celles-ci tiennent compte du contexte économique national, au cours des trois premiers mois de l’année. Après en avoir fait un bref rappel, le ministre de l’Economie a assuré que l’année 2017 pourrait être marquée par une décélération de la croissance économique traduisant ainsi l’incidence du choc des termes de l’échange sur notre économie ainsi que la faiblesse de la reprise chez les partenaires extérieures.

Baisse prévisionnelle des performances du secteur primaire

La croissance économique de l’offre en 2017, proviendrait du secteur primaire pondérée à 2,7% contre 5,9% dans la Loi des finances initiale (LFI), tandis que le secteur secondaire va contribuer à hauteur de 1,5% ; le secteur des services connaîtra une quasi-stagnation avec un apport de 0,8% dans le PIB. Une évolution qui serait consécutive à une hausse de 14,6% dans l’agriculture, liée essentiellement au développement de l’agriculture par Olam avec le développement de l’huile de palme du projet GRAINE.

Un accroissement de 22,5% dans la branche minière, suite à la remontée de la production de COMILOG, la reprise des activités sur le site de Ndjolé et à la mise en exploitation de la Nouvelle Gabon Mining ; les bonnes performances dans l’exploitation forestière, soit plus de 7% en raison d’une hausse prévisionnelle de la demande des industries dans le cadre de la volonté d’aller vers la 2e et 3e transformation. Des résultats appréciables atténués par le repli des activités pétrolières, évalué à 3,7% suite au déclin des champs matures.

Le secteur secondaire, de son côté devrait connaître une hausse des activités, de 1,6%, contre 3,3% initialement prévue, issue des performances de la quasi-totalité des branches, excepté le « raffinage » et le BTP, en baisse respectivement de 17,7% et 1,4%.

La croissance des industries entraînera un relèvement de la commande publique. Le gouvernement prévoit des mesures visant à améliorer la compétitivité de la filière bois, en incitant la troisième transformation. Quant à l’industrie agroalimentaire, elle sera en hausse, selon les projections, de 8%, tandis que l’industrie minière au terme de cet exercice pourrait réaliser un résultat de 18%, et la progression de l’énergie sera de 4%.

La demande devrait augmenter sur le plan extérieur et être quasi-stable à l’intérieur. Les comptes extérieurs présenteraient un déficit qui s’établirait à 3,8% du PIB en 2017, contre un déficit de 6,3% l’année précédente, du fait de l’amélioration de la balance commerciale et de la balance des services. L’inflation se situerait à 2,3% en 2017, au lieu de 0,3% initialement anticipé et 2,1% en 2016.

Au nombre des ressources de l’Etat, après avoir fait un rappel des ressources de l’exécution du budget à la fin du premier trimestre 2017, sur le volet ressource, le ministre de l’Economie a fait une présentation des recettes pétrolières et hors pétroles. Les recettes pétrolières afficheraient un niveau de 520,1 milliards FCFA, contre 478,3 milliards FCFA arrêté dans la loi de Finances initiales, soit une hausse de 9%. Les recettes hors pétroles s’établiraient à 1 194,5 milliards FCFA, soit une baisse de 185,6 milliards FCFA par rapport à la LFI. Une variation qui résulterait de la contraction des recettes fiscales qui enregistreraient globalement une dégradation de 262,9 milliards FCFA.

Les recettes fiscales qui comprennent, des impôts et taxes directs et des taxes indirectes, hors recettes douanières. Les recettes hors fiscales afficheraient une hausse de 21% à 688,5 milliards FCFA, contre 569,3 % milliards FCFA dans la LFI. Enfin les ressources d’emprunt, seraient en hausse de 85% à 1 122,4 milliards FCFA contre 619,1milliards FCFA dans la LFI.
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