Redynamiser le secteur agricole, c’est ce qui a été au centre des échanges entre le ministre de l’agriculture de l’élevage, Chargé de la mise en œuvre du programme graine, avec les partenaires au développement ce 13 juin dans les locaux dudit ministère. Une rencontre à qui permis de présenter les axes qui vont participer à redynamiser le secteur agricole. Le secteur agricole quitte à lui, va bénéficier de divers appuis dont dispose son budget
En présentant l’ambition de son département ministériel et en prélude aux assises sur la redynamisation de l’agriculture comme élément de souveraineté alimentaire du Gabon, Yves Fernand MANFOUMBI s’est entretenu avec les partenaires au développement. Il s’agit notamment de la L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Agence française de développement (AFD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ainsi que la Banque mondiale. Au cours de cette séance de travail, le Ministre a fait une présentation de la vision du Gabon dans le secteur agricole afin de solliciter leur appui. En présentant l’agriculture comme un secteur réel de l’économie, il a indiqué à ses partenaires qu’il est question d’un secteur dans lequel, il faut faire un effort remarquable pour tirer la croissance. Ce qui permettra de favoriser le processus de diversification de l’économie et de générer des emplois .Le ministre a au cours de son exposé, présenté aux partenaires, la vision stratégique du secteur qui repose sur trois leviers. Il s’agit de la gouvernance en termes de rationalisation, de création d’une direction générale de la sécurité alimentaire, d’une agence de régulation agricole et un guichet unique sectoriel pour simplifier les procédures aux investisseurs du secteur et leur donner l’opportunité de commencer leurs activités en 15 jours.
Le Ministre Yves Fernand Manfoumbi a indiqué que cet échange vient à point nommé, « vu que nous somme à la phase de préparation de la loi des finances 2018 et, en tenant compte des éléments à proposer au gouvernement dans le secteur agricole ». Les bailleurs ont souligné les points de vigilances en terme de capitale humain, de formation, d’accès au foncier .Pour le directeur de l’AFD, Yves Picard, la définition d’une politique publique est importante pour le Gabon .Du coté de la BDEAC représentée par son chef Jacques Kwachil Ngouvala, ce dernier a salué le fait que le pays ait une vision claire dans le secteur agricole. Une vision qui, selon lui, se veut proactive. Pour la BDEAC, c’est une bonne base de travail. Il ne reste qu’à travailler les coûts de chaque programme, nous laisse entendre le représentant de la BDEAC.