Découlant de l’arrêt des activités d’Averda, l’insalubrité grandissante dans la capitale gabonaise a contraint l’hôtel de ville de Libreville à solliciter les services de la société Agli. Sauf que la collecte d’ordures par cet opérateur se limitera aux seuls marchés.
Un peu plus d’une semaine après l’arrêt des activités de la société Averda, les communes de Libreville et Akanda croulent sous le poids des ordures. Quartiers et différentes rues sont parsemés d’ordures. Une situation qui n’est pas sans risque pour la santé des populations.
Pour essayer d’atténuer l’impact de cette situation consécutive à l’arrêt du ramassage des ordures par Averda, l’hôtel de ville a pris le problème à bras le corps. Les autorités municipales ont ainsi sollicité les services de la société Agli. A en croire le 2e maire adjoint de Libreville, cette mesure constitue une «solution de substitution» en attendant un retour à la normale à Averda.
«Ne pouvant pas laisser la ville en l’état, en attendant que la situation d’Averda soit réglée, j’ai dû mettre en place un plan B en sollicitant Agli qui, de ses fonds propres, nous accompagne depuis jeudi à ramasser les ordures avec les moyens qui sont les leurs», déclaré Christian Ngoua.
Un «plan B» ne concernant cependant que les marchés. «N’ayant pas les mêmes capacités qu’Averda, nous avons demandé à Agli de privilégier les zones miroir. Quasiment tous les marchés sont chargés. Parce que si les marchés sont débordés par les ordures, cela peut causer un problème de santé publique», a lancé Christian Ngoua.
Résultats des courses : les autres points de collectes situés en dehors des marchés sont donc abandonnés à eux-mêmes. Et rien ne laisse penser que ce plan d’urgence intégrera les quartiers, vu les capacités limitées d’Agli. Cet opérateur ne peut pas collecter les 600 tonnes d’ordures produites par la seule commune de Libreville par jour.