Les députés se sont réunis, lundi dernier, au palais Léon-Mba, siège de l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une plénière pour l'examen et l'adoption de plusieurs textes.
Cinq au total, parmi lesquels, le projet de loi portant réforme hospitalière en République gabonaise et quatre autres textes autorisant l'Etat gabonais à contracter des emprunts auprès de plusieurs établissements financiers. Notamment, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Agence française de développement (AFD).
Selon le ministre de la Santé, Léon Nzouba, lors de son audition par les membres de la Commission des affaire sociales, culturelles et de la communication, le texte adopté par les députés devrait permettre à tout citoyen, quelle que soit sa catégorie sociale, de pouvoir fréquenter tout hôpital public dont la mission essentielle est de fournir des prestations de soins de qualité. Car, avait-il laissé entendre, le système gabonais vient de s'enrichir d'un plateau technique hospitalier grâce à la construction et à l'équipement d'hôpitaux publics modernes de pointe.
Cependant, avait souligné Léon Nzouba, la gouvernance de telles structures est incompatible avec la logique administrative, qui a toujours caractérisé le fonctionnement de hôpitaux publics, jusqu'ici considéré comme de simples services d'une administration centralisée, chargé d'appliquer les directives et d'utiliser les crédits qui leur sont affectés.