Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, et une délégation de la confédération patronale du Gabon (CPG) dirigée par Alain Bâ Oumar, ont échangé au sujet de la situation des créances des entreprises en souffrance au trésor public.
Avec les ministres de la Justice, de la Promotion des Investissements, des PME et du ministre délégué à l’Economie, les deux délégations ont passé au peigne fin, toutes les questions relatives à la dette ainsi qu’à son chronogramme d’apurement.
Le président de la confédération patronale du Gabon a proposé que des engagements supplémentaires soient pris par le gouvernement afin d’accompagner les entreprises dans leur rôle de moteur de croissance économique et de création de richesse.
Pour le chef du gouvernement, le plan de relance économique constitue un moyen efficace de soutien à l’attractivité de l’économie nationale, pour la création des emplois et de la richesse, ceci malgré un contexte socio-économique particulièrement difficile.
Aussi, a-t-il invité les chefs d’entreprise à privilégier la voie du dialogue et de la négociation pour apaiser les tensions sociales, de plus en plus récurrentes dans leurs entreprises.
Au dernier rendez-vous entre le gouvernement et le patronat qui avait donné lieu à la signature d’un accord le 24 octobre 2016, un chronogramme d’apurement de la dette intérieure avait été arrêté. Chaque année, à partir de 2017, le gouvernement et le patronat étaient tombés d’accord sur le versement de 20 milliards Fcfa comme acompte pour rembourser progressivement les sommes dues aux sociétés concernées. Ce chronogramme arrêté de commun accord prévoyait une liquidation desdites créances au bout de cinq ans, soit en 2022. Elles étaient arrêtées après audit, à la date de décembre 2014, à la somme de 100 milliards de Fcfa et n’intégraient pas les arriérés de 2015.