a rencontre permettra de faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative pour les énergies renouvelables et l’adaptation en Afrique, ainsi que sur les travaux du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Du 12 au 16 juin 2017, les ministres et les experts en charge de l’environnement des pays membres de la Conférence des ministres africains de l’environnement (CMAE) vont débattre autour du thème « Investir dans des solutions environnementales novatrices pour accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l'Agenda 2063 en Afrique ».
Les assises de Libreville permettront aux différents délégués de se préparer pour d’autres grands rendez-vous majeurs. Il s’agit notamment de la 13e session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, prévue en Chine en septembre 2017, ainsi que de la 23e session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui va se tenir en décembre prochain, à Bonn en Allemagne.
La 16e session de la CMAE va aussi se pencher sur les principales questions qui seront examinées à la 3e Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui se tiendra au mois d’octobre 2017, à Nairobi au Kenya, afin de s’accorder sur une position commune africaine.
La position du Gabon pour ces rencontres s’avère prépondérante. Car, le pays assure la vice-présidence de l’Assemblée, pour le compte de l’Afrique, mais se trouve également détenteur des mandats CAHOSCC et CMAE. Enfin, sous la présidence gabonaise, les ministres et experts vont étudier la suite donnée aux décisions adoptées à la 15e session et à la 6e session extraordinaire de la CMAE ainsi que d’autres questions nouvelles présentant un intérêt pour la région.
Pour rappel, la CMAE a été créée en 1985 par le Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Elle a pour but de renforcer la coopération entre les gouvernements africains dans les activités économiques, techniques et scientifiques avec l'objectif premier d'arrêter et inverser la dégradation de l'environnement africain. La CMAE a aussi pour objectif de s’assurer que les pays africains, à travers leur groupe de négociateurs, s’accordent sur une position commune Africaine, lors des négociations globales dans le domaine de l’environnement (biodiversité, changements climatiques, lutte contre la désertification, etc.).
Fort de ces attributs, la CMAE assure le leadership et l’orientation sur les questions environnementales et de développement durable pour le continent Africain. Ceci à travers différents canaux notamment le développement des politiques régionales, la sensibilisation, le plaidoyer, la coordination, la mise en réseau, la gestion et la diffusion des connaissances, ainsi que la formation.
Quant au Comité des Chefs d’Etats et/ou de Gouvernements sur les Changements Climatiques (CAHOSCC), il a pour but de présenter un rapport sur le niveau d’engagement de l’Afrique dans les négociations globales, le niveau de la mise en œuvre des décisions du Sommet dans le domaine des changements climatiques.
Le CAHOSCC a également pour rôle de donner une orientation au groupe africain, sur la position commune africaine pour les grandes rencontres internationales, prendre des décisions sur des initiatives régionales et/ou continentales dans le domaine des changements climatiques, etc.