Libreville, Le directeur de la règlementation du droit de l’environnement à la direction générale de l’environnement, Rodrigue Abourou Othogo a édifié vendredi les opérateurs exerçant dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, située à 27km de Libreville, sur le nouveau code de l’environnement, une loi revisitée par les pouvoirs publics pour dissuader et sanctionner sévèrement les opérateurs économiques qui détruisent l’environnement.
La communication du ministère de l’économie forestière, de la pèche et de l’environnement rentrait dans le cadre d’une série d’activités de la semaine nationale de l’environnement organisée à Libreville du 5 au 10 juin courant. Intégré dans une dynamique de développement durable, le Gabon à travers le nouveau code promulgué en 2014 a pris les mesures d’atténuation d’impacts nocifs à l’environnement découlant de l’activité industrielle.
« Les entreprises qui ne respecteraient pas les dispositions du nouveau code seront tout simplement sanctionnées », a déclaré M. Abourou Othogo lors de son exposé. L’assistance a eu également la présence des autorités politico-administratives du département du Komo Mondah.
Le nouveau code de l’environnement prévoit deux sortes des sanctions : « les peines pécuniaires et celles privatives de libertés ». La peine financière maximale infligée à une entreprise qui enfreint à la loi s’élève à plusieurs milliards de FCFA. Contrairement à l’ancien code qui imposait 50 millions de FCFA. Le même code mentionne qu’un chef d’entreprise récalcitrant peut également être condamné ferment à plusieurs années de prison.
Outre l’observation des préoccupations environnementales, les opérateurs économiques sont appelés à respecter le développement durable en prenant également en compte deux autres facteurs essentiels à savoir : « le social et l’économie ».