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Franc-maçonnerie : La diaspora gabonaise de France veut briser le tabou
Publié le samedi 10 juin 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le compas et l’équerre : deux des symboles de la Franc-maçonnerie
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La Convention de la diaspora gabonaise (CDG) organise, le 17 juin 2017 à Paris, une conférence-débat consacrée à la Franc-maçonnerie et les pouvoirs politiques en Afrique. Au cours de cette rencontre, le cas du Gabon sera particulièrement mis en exergue.

«Franc-maçonnerie et pouvoirs politiques en Afrique : incompatibilités ou duplicité ; exigences et complaisances. Le cas du Gabon», telle est la thématique qui sera développée par les membres de la Convention de la diaspora gabonaise, auxquels s’adjoindra le professeur de philosophie, Bonaventure Mve Ondo, ancien recteur de l’université Omar-Bongo et ancien directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Ils seront également accompagnés de deux francs-maçons, l’expert-comptable Jean-Pierre Cordier et l’expert-comptable et ancien ministre gabonais, Charles MBA

Les organisateurs de cette conférence estiment que la Franc-maçonnerie est un courant de pensée qui semble avoir porté du progrès en Europe et en France. Mais en Afrique et au Gabon en particulier, elle défraye plutôt la chronique. Ceci d’autant qu’elle a plutôt une image négative en Afrique et les réflexions qu’elle suscite semblent principalement renforcées par des croyances particulières. «Le contraste du statut d’autorité morale consultée, interrogée, et fréquentée en France par les plus hautes autorités publiques, et la méfiance voire la défiance constatée en Afrique impose l’étude et une discussion cartésienne», notent les membres du CDG.

«Il nous a paru important d’ouvrir un échange, un débat, une rencontre entre des francs-maçons établis et des citoyens responsables», expliquent les membres du CDG, précisant que «si l’homme est capable de détruire ce que la nature a construit, c’est qu’il est capable de reconstruire ce qu’il a contribué à bâtir lui-même. Il est des valeurs universelles et donc fondamentales pour lesquelles on ne doit pas transiger au gré des intérêts d’esprits d’une autre époque. Ces esprits ne correspondent nullement à ce qui fonde les grands courants philosophiques progressistes».

Selon les organisateurs, relayés sur leur page du réseau social Facebook, «parmi les maux dont souffre l’Afrique, des intellectuels s’accordent à dire que de nombreuses croyances (religions, sectes, écoles ésotériques etc.) participent à inhiber l’éveil d’une véritable conscience citoyenne. Pourtant ce phénomène observé est si peu abordé sur la place publique». Pour eux, sortir l’Afrique du sous-développement passe inéluctablement par ce type d’initiatives qui permettent de briser certains tabous et d’emprunter une démarche rationnelle pour construire un avenir radieux.

Le président du CDG, Bruno Ella Nguema, soutient qu’«il nous faut comprendre pour nous trouver en situation de mieux faire». Le constat fait par son mouvement fait ressortir trois points récurrents qui interpellent les intelligences et les consciences.

En effet, selon ce dernier, des atrocités et des crimes humains, parmi les plus abominables, sont commis en Afrique en général et au Gabon en particulier. Le continent est parsemé des régimes autocratiques qui se nourrissent de la violence et des atrocités. C’est le cas du Gabon depuis plusieurs décennies. Il note enfin que les droits humains fondamentaux, inviolables et inaliénables, ont été obtenus et promus dans les pays occidentaux avec la contribution significative voire déterminante et exemplaire des courants philosophiques et maçonniques, notamment depuis le siècle des «Lumières».

Cet exercice lèvera-t-il tous les tabous sur cette société initiatique qui serait, pour de nombreux Africains, la dorsale de la mauvaise gouvernance qui liquéfie les espérances à travers le continent ?
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