Les intérêts personnels de quelques gestionnaires du sport gabonais ne doivent pas détruire les mécanismes qui, mis en place pour organiser des événements sportifs dans notre pays, notamment le football, fonctionnent convenablement.
La rupture entre le Cocan et la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) ne prenant effet officiellement qu'en juillet prochain, l'organisation de la rencontre amicale internationale, de dimanche dernier au stade de l'Amitié de Libreville entre les Panthères du Gabon et les Chipolopolos de Zambie, devait incomber à la Commission nationale d'organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (CNOGEMCNI).
N'ayant pas de moyens appropriés, la Fégafoot, dont la mission régalienne est de programmer les matches des Panthères (toutes catégories confondues), devait s'adresser officiellement à la CNOGEMCNI. Laquelle devait mettre en branle, comme d'habitude, son arsenal logistique : transport, santé, sécurité, stadiers et, surtout, communication, pour vendre, faire la promotion médiatique de l'événement.
La Fégafoot a-t-elle saisi officiellement la CNOGEMCNI ? « Non ! », affirme un membre de cette structure.