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Le Boeing présidentiel 777-200 retrouvé
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  Gabon Review
Boeing
© Autre presse par DR
Boeing 777 de la République du Gabon
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Porté disparu des radars depuis plus d’un an, le Boeing 777-200 TR-K-PR des forces armées Gabonaises, servant aussi d’avion présidentiel, serait en maintenance depuis le 18 janvier 2016 auprès de l’entreprise Suisse Amac Aerospace.

L’énigme autour de la mystérieuse disparition du Boeing présidentiel 777-200, immatriculé TR-K-PR, vient d’être résolu. Cet appareil des Forces armées gabonaises a été identifié sur le tarmac du terminal 6 de l’EuroAirport international Bâle-Mulhouse-Fribourg, en Suisse.

L’appareil ne serait ni en phase d’être détruit, ni mis en location pour rapporter un peu d’argent et encore moins vendu comme le prétendent certaines sources, stupéfiées par sa disparation.

Selon un ingénieur de l’aéroport de Bâle, l’immobilisation de l’appareil, serait consécutive à deux raisons. Il doit subir de modifications de son système de communication par satellite, par l’entreprise Suisse Amac Aerospace, spécialisée dans la maintenance d’avions privés et d’aménagement de cabine très haut de gamme d’avion VIP. L’immobilisation est également due à une dette d’une centaine de millions d’euros pour travaux de transformation du Boeing 777-200 en avion VIP, effectué par cette entreprise auparavant.

Selon une source anonyme d’Amac Aerospace, depuis son arrivé en Suisse, le 18 janvier dernier, l’appareil n’aurait jamais été touché et serait encombrant. Il a été déplacé dans un autre terminal pour besoins d’espace au sein de leurs ateliers.

Frappé de dettes, le triple sept du ministère de la Défense nationale du Gabon ou la présidence de la République gabonaise, c’est selon, avait déjà défrayé la chronique en février 2015, lorsqu’il avait été arraisonné à Orly (France) pour des raisons d’impayés (lire «Immobilisation du Boeing 777 à Orly: Les dessous d’une affaire d’Etat»). La société suisse Travcon AG, spécialisée dans la mise à disposition d’avions pour VIP, réclamait alors au Gabon une ardoise d’environ huit millions de dollars (sensiblement 7,2 millions d’euros ou 4,72 milliards de francs CFA). Le 14 avril 2015, une décision du tribunal d’instance d’Ivry-sur-Seine prononçait la relaxe de l’aéronef du fait de son caractère insaisissable. Étant en effet immatriculé TR-K-PR, le Boeing 777-200 jouissait donc d’une immunité diplomatique. (Lire «Séquestration du Boeing 777 du Gabon : La justice française relâche l’aéronef»).
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