Pourtant félicitée par de nombreux acteurs sportifs lors de sa nomination au Ministère des Sports, Dr Nicole Asselé, perd chaque jour un peu plus en sympathie. Et pour cause, elle se met peu à peu lesdits acteurs à dos les acteurs en raison de ses décisions souvent appliquées manu-militari. Dernier exemple en date, la ministre a imposé mercredi 7 juin courant, aux Panthères du Gabon, version football, le payement d’une de leurs primes réduite de moitié aux 18 jours retenus en regroupement de 18 joueurs en lieu et place des 25 de départ, et ce, à trois jours de la rencontre comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019, face au Mali, samedi à Bamako.
Fille du général Asselé, homme très expérimenté notamment dans le milieu du football car président du club Ombiliaziami, et par ailleurs ancien Ministre des Sport, Dr Nicole Asselé actuellement à ce poste qui avait suspendu la participation des équipes nationales du Gabon en Compétition africaines et internationales, avant de se recadrer sous la pression populaire, fait de nouveau parler d’elle. A en croire certains joueurs, elle a décidé de ne pas décaisser les primes de regroupement de deux matchs à savoir Gabon-Zambie, joué dimanche dernier en amical et Mali-Gabon pour le compte des éliminatoires de la CAN 2019.
Cette dernière justifie disent-ils cette décision par la crise financière qui secoue le Gabon. Une décision acceptée bon gré mal gré par les joueurs. D’après les témoignages de certains d’entre eux qui ont requis l’anonymat, grande était la surprise de voir que le financier dépêché pour le payement parle de 1,2 millions au lieu de 1,5 pour les 18 joueurs et 3 membres du staff techniques, comme convenu.
Du coup, les footballeurs se demandent pourquoi le ministère a gardé le silence et écarté du payement de la manne les autres joueurs ? Radiant à vie les cyclistes de l’équipe nationale qui avaient décidé de ne plus courir à la Tropicale Amissa Bongo à cause des arriérés des primes, Nicole Asselé est taxé par certains de s’ingérer dans la gestion de la Fédération Gabonaise de Cyclisme.
S’en suivra la mise à l’écart du président fédéral Embinga, expose ainsi, si l’on en croit des techniciens de la « petite reine », le Gabon à des sanctions internationales.
Sans compter la suspension des activités de plusieurs fédérations depuis son arrivée qui alimentent encore des débats sur sa légitimité qui profiterait plutôt à des Hommes de son sérail. La suspension des activités de la Ligue de football de l’Ogooué Maritime par une note sur instruction ferme du Ministre des Sports stipule : « suite aux attaques du président de la fédération de la ligue de l’Ogooué Maritime à l’endroit du directeur provincial de la jeunesse et des sports, toutes les activités sont suspendues ». Autant de décisions qui portent atteinte au capital sympathie de la « la grande » comme l’appel ses proches.