Pour répondre au besoin d’information des populations de l’arrière-pays, tout en évitant de laisser la place à la fausse rumeur, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) exhorte le gouvernement à initier une tournée visant à promouvoir les actes du dialogue national politique.
Depuis la clôture officielle du dialogue politique national, les rumeurs vont bon train sur les actes qui en ont découlés. Pas toujours fondées, souvent erronées et rarement fidèles au rapport remis au président de la République, ces rumeurs, selon Faustin Boukoubi, ont pour conséquence de nier les efforts consentis par les participants aux assises d’Angondjé, ayant durement travaillé pendant deux mois. Aussi, pour donner toute sa place à la «vérité», le secrétaire général du PDG a-t-il récemment exhorté les autorités à «vulgariser» ces actes car, plusieurs localités du pays ne sont couvertes par la télévision et la radio de l’Etat.
«Nous espérons que, dans le cadre de la bonne gouvernance, le gouvernement prenne en compte cette préoccupation pour arroser résolument l’ensemble du territoire», a déclaré Faustin Boukoubi lors d’une récente sortie à Libreville. Pour le numéro 2 du PDG, «la conséquence de cette absence (de communication), c’est la prospérité de la rumeur et des ragots, puisque (les gens) n’ont pas l’information vraie et directe». Disant être lui-même originaire de l’arrière-pays, Faustin Boukoubi a regretté que «les vraies informations» ne lui parviennent souvent que rarement, voire jamais. «Lorsque je suis dans mon village, je n’ai pas la possibilité d’écouter Radio Gabon. Je ne peux que le déplorer», s’est-il plaint, assurant que la question a été débattue au cours des assises d’Angondjé. «Elle fait partie des actes du dialogue», a-t-il indiqué, annonçant que son parti a prévu d’initier «une campagne de sensibilisation sur l’ensemble du territoire». Au cours de cette campagne, le PDG entend dire exactement ce qui s’est fait au dialogue politique et décliner toutes les résolutions qui en ont découlées.
L’autre combat qu’entend mener Faustin Boukoubi et son parti, c’est le rétablissement de la vérité sur les réseaux sociaux. «Nous espérons que les réseaux sociaux vont positivement communiquer sur les actes du dialogue national, parce que, malheureusement, les quelques commentaires qui y sont faits ne s’attardent que sur la non limitation des mandats du président de la République. Au lieu de s’attarder sur les conclusions auxquelles les participants sont parvenus, l’on se contente d’un seul aspect qui nous chagrine pour ensuite le vulgariser.»