L’engagement du président gabonais en faveur de la préservation des espèces et des espaces naturels a été salué, par la Wildlife Conservation Society (WCS). En marge du Sommet sur les océans, Ali Bongo a reçu le Prix Theodore Roosevelt Conservation Leadership Award, le 5 juin dernier à New York.
En marge du Sommet sur les océans se tenant actuellement à New York, aux Nations Unis, Ali Bongo a reçu le Prix Theodore Roosevelt Conservation Leadership Award, le 5 juin. Décerné par l’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS), ce prix a été créé en hommage à l’ancien président américain, pionnier de la conservation de la nature en Amérique. Il récompense les chefs d’Etat œuvrant en faveur de la préservation des espèces et des espaces naturels.
«Vous avez surpris le monde en créant le plus grand réseau d’aires protégées aquatiques en Afrique», a déclaré le PDG de WCS, au moment de la remise du prix au président gabonais. «Un effort significatif pour protéger un héritage légué par l’océan, dans l’intérêt des générations actuelles et futures», a ajouté Cristian Samper. Cette distinction est également une marque de reconnaissance du président gabonais, présenté comme un défenseur acharné de la cause environnementale et du développement durable.
Honoré par cette distinction, le chef de l’Etat gabonais a réitéré l’engagement du Gabon en faveur de la préservation des écosystèmes forestiers, à travers la création sans cesse d’aires protégées. «A travers ce prix, l’ONG WCS honore l’engagement constant du Gabon dans la création d’aires protégées. La création des aires marines protégées s’inscrit dans une série d’actions entreprises depuis 2009. Et le Gabon continuera d’apporter sa part de contribution à la préservation de la planète. Cette responsabilité engage toutes les Nations», a déclaré Ali Bongo.
A l’ouverture des travaux du Sommet sur les océans, le 5 juin à New York, Ali Bongo a annoncé, en effet, la création de 20 aires protégées. A savoir : neuf parcs marins destinés à la conservation et la protection et 11 réserves aquatiques. Ce qui représente près de 26% du territoire marin du Gabon et, partant, la plus grande aire protégée marine d’Afrique. Après son espace terrestre, le Gabon se lance donc dans la préservation de son espace maritime.