Celles-ci pourraient, à entendre le président de l'Union pour la nouvelle République (UPNR), empêcher la répétition du genre d'événements qu'a connus notre pays, en août et septembre 2016.
ALORS que le Dialogue initié à Angondjé, par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, vient de livrer ses conclusions et que l’opinion reste dans l’attente de leur prochaine application, le président de l’UPNR, Louis-Gaston Mayila, comme voulant prendre à contre-pied lesdites conclusions qu'il estime du reste "insatisfaisantes", est monté au créneau pour proposer un agenda de sortie de crise articulé en douze points et dont il affirme ne pas être l’auteur. Celui-ci devra permettre au pays de sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve, a-t-il assuré, mercredi dernier, à son cabinet de travail, sis au centre-ville de Libreville.
Ainsi, les parties prenantes au dit agenda s’engagent à soumettre le règlement de la crise actuelle à une procédure de médiation placée sous les auspices de l’Onu. Et dans l’optique d’amorcer le dégel politique, Mayila propose de "prescrire l’abandon des poursuites engagées à l’encontre de toutes personnes arrêtées ou détenues, l’amnistie et la réhabilitation des personnes condamnées à l’occasion des événements consécutifs à l’annonce ou résultant de la contestation de l’élection du président de la République, le 27 août 2016". Mais également "d’inscrire au budget de l’Etat un fonds destiné à porter assistance aux familles endeuillées et garantir l’indemnisation des victimes".