Lors de la déclaration qu’il a animé ce 1 juin au siège de l’Union nationale (UN), le Commissaire nationale en charge du Budget dudit parti, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, a relevé les «incongruités» inscrites dans le projet de loi de finance rectificative adopté par le gouvernement le 19 mai dernier. Au titre de ce qu’il qualifie «d’aberration», le coût réel du dialogue politique qui serait de 27 milliards au lieu de 7 milliards comme initialement annoncé.
En effet, dans le projet de loi de finance rectificative, qui il faut le rappeler à pour objet de modifier en cours d’exercice les dispositions de la loi de finances de l’année, il est inscrit le cout du Dialogue politique qui s’est tenu à Angondjé les mois derniers. C’est donc dans l’optique de relever les «incohérences» de la politique budgétaire entreprise par le gouvernement que le Commissaire nationale en charge du Budget de l’Union nationale a relevé que «le dialogue d’Angondjé, dont le montant dans le budget initial était de 7 milliards, coûtera finalement au contribuable la bagatelle de 27 milliards de Fcfa».
Un montant exorbitant qui contraste donc avec l’annonce faite par le gouvernement. «Chaque Gabonais peut ainsi constater où se situent les réelles priorités du pouvoir», invite Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.
Par ailleurs, il souligne que le budget alloué à l’organisation de ces assises est issu du volet des dépenses transversales, soulignant que ce pan des dépense ne s’est jamais fait remarquer par sa rigueur. Ainsi, elles «passent de 79,4 à 125,4, soit une augmentation de 46 milliards de Fcfa», indiquant en outre, qu’on y «retrouve entre autres les 27 milliards de Fcfa qui ont financé le Dialogue d’Angondjé».