Face à la grève qui secoue les secteurs de la santé et des affaires sociales depuis plusieurs semaines, le ministre de la fonction publique, Jean Marie Ogandaga, patron des agents publics a reçu en audience ce jeudi quatre syndicats desdits secteurs. Au menu des échanges : Rassurer les grévistes et interpelés ces derniers sur la nécessité de reprendre leurs activités.
Le ministre de la fonction publique, patron de l’ensemble des agents publics a reçu en audience ce jeudi en matinée quatre responsables de syndicats des secteurs santé et affaires sociales. Il s’agit de Franck BIYOGHO, Président du syndicat national des agents de santé(SYNAS), de Serghes MIKALA MOUNDANGA , Secrétaire Général du syndicat National des Personnels de Santé( SYNAPS), de Joel ONDO ELLA, Secrétaire Général de l’union des Personnels de Santé et Assimilé(UPSA), et de Pierre MINTSA, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Personnels des Affaires Sociales( SAPAS). Une rencontre qui a permis à Jean Marie OGANDAGA de déplorer la situation de crise qui prévaut actuellement dans le secteur santé mais surtout d’inviter les personnels grévistes à reprendre leurs activités et à plus de conscience professionnelle.
Le membre du Gouvernement a indiqué à ses hôtes que Les problèmes posés sont réels, le Gouvernement met tout en œuvre pour régler progressivement et de façon efficace l’ensemble de leurs préoccupations qu’il est plus qu’urgent de revoir les hôpitaux et autres centres de santé rouverts car la santé de l’ensemble des gabonais en dépend.
Rappelant aux uns et aux autres avoir fait une visite dans différentes structures hospitalières publiques de la capitale, Jean Marie OGANDAGA a déploré la situation de crise qui y prévaut actuellement. Un constat qu’il a jugé alarmant et préoccupant à cause de la fermeture des hôpitaux car même le service minimum n’est pas du tout assuré. Toute chose qui met les gabonais en danger et même que de nombreux cas de décès et autres désagréments sont enregistrés. Une situation qui fait que le membre du Gouvernement en appelle au sens de la responsabilité, de l’amour de la patrie, non sans faire un rappel du rôle des hôpitaux publics et de dire que le droit à la santé est un droit constitutionnel.
A la suite du ministre de la fonction publique, les membres des syndicats susmentionnés ont tour à tour rappelé leurs préoccupations à savoir entre autres : le paiement du 2ème semestre de la Prime d'incitation à la performance (PIP), l'organisation du concours professionnel, l'ouverture des écoles de santé de Makokou (nord) et de Mouila (sud), ainsi que le paiement des rappels. Toutefois, les syndicalistes ont dit être disposés à poursuivre le dialogue avec le Gouvernement. Sur la question relative à la suspension ou non du mouvement de grève, ils ont dit devoir se référer à leur base respective.
Les deux parties ont dit œuvrer pour trouver des solutions par concertation, communication et information.