Selon la Direction du budget et des finances publiques (DGBFIP), les ajustements récemment apportés au cadrage macroéconomique et budgétaire répondent aux exigences du Plan de relance économique (PRE) pour la période 2017-2019, approuvé en Conseil des ministres, le 19 mai 2017.
Dans la nouvelle mouture de la Loi de finances 2017, ces ajustements affichent des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges, à 2860 milliards FCFA contre 2 477,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 382,5 milliards FCFA. Quant aux recettes du budget de l’Etat, elles s’établiraient à 1714, 6 milliards FCFA contre 1858,4 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une diminution de 143,8 milliards de FCFA.
Arrêtées à 1886,7 milliards FCFA, les dépenses budgétaires quant à elles, connaissent une augmentation de 4,2 % par rapport à la loi de finances initiale. Elles sont composées des charges financières de la dette, des dépenses courantes, des dépenses d’investissement et des autres dépenses.
Grâce à cette nouvelle configuration, les responsables de la Direction du budget et des finances publiques s’attèleront à apporter des solutions efficientes aux faiblesses détectées au niveau de l’exécution du budget, et particulièrement pour la mise en œuvre du Plan de relance économique. C’est le cas par exemple des écarts entre la composition des dépenses effectives et celles du budget initial. Il y aura également le renforcement du contrôle et du suivi des arriérés domestiques et de la masse salariale.
A la DGBFIP, l’on indique que toutes ces actions s’inscrivent dans la dynamique qui a permis la Budgétisation par objectif de programme (BOP) et la programmation des ressources et des dépenses, dans une politique triennale à travers le cadre des Dépenses à moyen terme (CDMT). L’objectif poursuivi est d’optimiser l’allocation des ressources dans le cadre de l’opérationnalisation du PSGE et de mieux aligner les dépenses publiques sur les résultats à atteindre.