Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Santé
Article
Santé

Des scientifiques camerounais mettent au point le Loascope, un appareil mesurant le niveau d’infection de l’onchocercose
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Le Nouveau Gabon
Comment


Des équipes de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et du Centre de recherche sur les filarioses et autres maladies tropicales (Crfilmt), viennent d'achever au Cameroun une stratégie innovante ouvrant la porte à l’éradication de l’onchocercose dans les zones forestières d’Afrique centrale.

Les chercheurs ont donc développer entre février et mai 2017 un outil permettant de mesurer chez chaque individu, le niveau d’infection par Loa Loa afin de s’assurer que le traitement est sans risque.

Si l’infection n’est pas trouvée ou si elle existe à un niveau en dessous duquel il n’existe pas de risque d’effets secondaires graves (ce qui est le cas de plus de 95% de la population), le traitement par le médicament « Mectizan » peut être donné.

En revanche, si la personne présente un niveau d’infection trop élevé, alors elle ne reçoit pas le Mectizan et un protocole de traitement alternatif peut lui être proposé à titre individuel (la mise en place d’un tel traitement, qui s’étale sur quatre semaines, ne peut être envisagée pour toute la population). Ainsi, cette stratégie alliant un test préalable au traitement est dénommée Test and Treat (tester et traiter).

L’équipe du projet a mis au point un appareil permettant de mesurer précisément et rapidement (en moins de 3 minutes) le niveau d’infection par Loa Loa à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt. Cet appareil, le LoaScope, est composé d’un petit dispositif optique grossissant relié à un smartphone. Il est donc parfaitement portable et adapté aux conditions d’utilisation de terrain.

En 2015, la stratégieTest and Treat a permis de traiter plus de 15 000 personnes de l’aire de santé d’Okola, dans la région du Centre du Camerroun, sans aucun cas d’effet secondaire grave. Ce premier volet avait permis de démontrer la faisabilité d’une telle stratégie dans le cadre de traitements à large échelle.

S.A
Commentaires

Dans le dossier

Santé
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment