A la prison centrale de Tchibanga, de vastes portions de terre laissent déjà apparaître le résultat d’un travail agricole mené par les détenus. A l’arrière de l’établissement pénitentiaire et aux alentours, des jeunes pousses de chou, tomate, piment, etc., augurent de belles récoltes.
Selon le directeur du pénitencier, le commandant Dénis Ngoma Ngoma, ce travail a été rendu possible avec l’aide d’un partenaire privé. « Et comme l’autonomisation alimentaire est recherchée au sein des prisons, nous nous sommes dit qu’on pouvait lancer une telle opération pour susciter en même temps chez les détenus l’amour du travail de la terre. Parce que la terre ne ment pas, comme disait le président de la République, Ali Bongo Ondimba. C’est la vérité », a-t-il expliqué.
« Le sol de Tchibanga est immensément riche et fertile. Déployés dans les différents jardins, les détenus, au moment de la récolte, vont écouler ces produits sur le marché et recevront une petite compensation qu’ils reverseront ensuite au service du greffe. Le jour de leur sortie, nous faisons les comptes et ils rentrent dans leurs fonds,. Ce qui leur revient de droit, parce que nous avons constaté, avec les détenus qui nous reviennent d’ailleurs, que le jour de leur libération, certains se retrouvent dans la ville en train de déambuler, cherchant de quoi manger, alors que s’ils sortent de prison avec un peu d’argent, ils peuvent aisément regagner leurs familles », a affirmé le directeur de la prison centrale de Tchibanga.