Neuf levées de rang au rythme d’un match tous les jours et une équipe au repos, parce qu'exempte : la manche retour du championnat national semi-professionnel du Gabon se dispute à un rythme soutenu depuis sa reprise, jeudi 25 mai dernier.
La formule décidée par la Ligue nationale d’élite et professionnelle de handball, pour vite boucler une compétition suspendue depuis le mois de novembre 2016, a vu, en outre, les neuf clubs de première division tous réunis à Libreville et logés au village turc, jouxtant le stade de l’Amitié à Akanda.
L’autre changement notable est la situation du Stade Mandji, champion en titre, qui a choisi de se passer définitivement de ses meilleurs joueurs. Ces derniers, qui ont conditionné la poursuite de leur aventure avec l’écurie de la mairie centrale de Port-Gentil au paiement intégral des arriérés de salaires de six mois, sont ignorés par l’état-major stadiste, qui a préféré miser sur des jeunes pousses et sans-grades, trop tendres pour les joutes nationales d’élite.
Une situation qui, en plus de sanctions logiques encourant le club pour utilisation des joueurs non licenciés en début de saison, pourrait bientôt conduire à la relégation du Stade Mandji, désormais hors course et en passe (au moment où nous mettions sous presse) d'enregistrer un troisième forfait, synonyme de forfait général, en division inférieure.