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Marie-Julie Nse Ndzime : « Nous allons accompagner les entreprises fiables auprès des banques »
Publié le samedi 27 mai 2017  |  Gabon Economie
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La vice-présidente de la Chambre de commerce en charge de l’artisanat et des métiers parle des réunions bilan avec les opérateurs économiques relevant de sa compétence.

Madame la vice-présidente de la Chambre de commerce, vous multipliez les rencontres avec les opérateurs économiques. En quoi consistent ces réunions ?

En ce moment, je suis en train de faire une campagne de sensibilisation et le bilan de mon mandat. Parce que j’ai été élue par les artisans et les PME. Donc à la fin du mandat, j’ai trouvé utile de leur rendre compte, de leur parler de tout ce qui a été mis en place pendant les quatre ans de mandature, notamment la bourse de sous-traitance. Il fallait les édifier sur cette structure il fallait aussi les édifier sur le centre de gestion agréé. Les gens ont besoin d’être informés. Nous travaillons au niveau du bureau, il faut attendre l’assemblée générale pour informer les délégués. Mais, tous ne sont pas délégués. Donc j’ai pensé appeler les opérateurs économiques pour leur expliquer où est-ce qu’on en est.

Au cours de ces réunions, vous parlez abondamment des outils qui ont été mis en place, avec un accent particulier sur la bourse de sous-traitance. Quel sera l’apport de cet instrument dans le paysage économique gabonais ?

Vous savez que les PME aujourd’hui n’ont pas accès au marché. Et quand il y a les appels d’offre, les critères sont souvent difficiles pour les PME. Donc aujourd’hui nous avons créé cet instrument pour permettre aux majors, s’ils ont des marchés, qu’ils pensent à appeler des sous-traitants. En ce qui concerne donc la bourse de sous-traitance, les majors doivent travailler avec les PME. Les entrepreneurs affirment être confrontés à une multitude de difficultés, notamment le difficile accès à la commande publique, la rareté des financements bancaires…

Au niveau de la Chambre de commerce, que comptez-vous faire pour résorber ces difficultés ?

Il faut dire que la Chambre de commerce n’est pas une banque. Mais nous allons accompagner les entreprises fiables auprès des banques. C’est-à-dire que nous aurons un droit de regard sur leurs dossiers. Et nous allons les accompagner au niveau des banques, si possible se porter garant. Donc c’est un travail à faire. Les instruments sont mis en place. Une fois qu’ils seront opérationnels, les entreprises adhérentes à la Chambre de commerce seront les premières bénéficiaires. C’est pour cela qu’on demande aux acteurs économiques de venir à la Chambre de commerce, parce que c’est leur tribune. S’ils sont hors de la Chambre de commerce, c’est difficile de les répertorier. Il faut qu’ils soient là pour pouvoir en bénéficier.
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