Après la première réunion bilan le 18 mai avec les éditeurs, écrivains, imprimeurs et opérateurs de la mode, la vice-présidente de la Chambre de commerce a fait le bilan avec les opérateurs du BTP vendredi 26 mai 2017.
C’est dans une salle de la Chambre de commerce à Libreville que Marie-Julie Nse Ndzime, vice-présidente de ladite institution en charge de l’artisanat et des métiers, et les opérateurs économiques se sont retrouvés vendredi 26 mai 2017. C’était le tour des opérateurs exerçant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP).
Cette réunion est la deuxième que la vice-présidente en charge de l’artisanat et des métiers organise avec les opérateurs économiques. Après avoir dressé le bilan avec les écrivains, éditeurs, imprimeurs et autres opérateurs du secteur de la mode le 18 mai, Marie-Julie Nse Ndzime s’est livrée au même exercice avec les opérateurs exerçant dans le secteur du BTP.
Il est question pour la vice-présidente de la chambre de commerce en charge de l’artisanat et des métiers de dresser le bilan sectoriel de la Chambre de commerce durant la mandature écoulée (2010-2015). Il est aussi question pour elle de se projeter pour les futures échéances électorales au sein de cette Chambre.
Aussi invite-t-elle les opérateurs économiques du segment dont elle a la charge à s’inscrire dans le fichier de cette institution afin d’en être électeur. Car les élections pourraient avoir lieu à tout moment, si le gouvernement donne son aval.
Parlant du bilan de la Chambre de commerce depuis 2010, la vice-présidente en charge de l’artisanat et des métiers affirme que des outils qui, jusque-là, n’existaient pas, ont été mis sur pied. Elle cite notamment : la bourse de sous-traitance, le centre de gestion agréé et le centre de médiation et d’arbitrage qui sont des structures d’accompagnement des entreprises qui n’ont pas toujours d’expertise en matière de gestion et de comptabilité.
La bourse de sous-traitance a pour mission de rassembler les opérateurs économiques par secteur d’activités, facilitant ainsi les efforts des entreprises à répondre aux appels d’offres. Parlant du Centre de gestion agréé, il faut noter qu’elle aide les entreprises à tenir leur comptabilité, ce d’autant que certaines n’ont pas de ressources humaines qualifiées en la matière.
Le centre de médiation et d’arbitrage de la Chambre de commerce est compétent en matière de contentieux entre les opérateurs et l’Etat ou entre les opérateurs. Comme l’a rappelé la vice-présidente de la Chambre de commerce, toutes ces structures ont été mises sur pied pour soutenir les opérateurs économiques.
« En ce moment, je suis en train de faire une campagne de sensibilisation et le bilan de mon mandat », affirme la vice-présidente de la Chambre de commerce en charge de l’artisanat et des métiers. Pourquoi ce bilan ? « Parce que j’ai été élue par les artisans et les PME. Donc à la fin du mandat, j’ai trouvé utile de leur rendre compte, de leur parler de tout ce qui a été mis en place pendant les quatre ans de mandature, notamment la bourse de sous-traitance. Il fallait les édifier sur cette structure. Il fallait aussi les édifier sur le centre de gestion agréé. Les gens ont besoin d’être informés », précise Marie-Julie Nse Ndzime.