Suite à une information provenant de l’aéroport de Libreville, un passager en provenance de Kinshasa par vol Asky le vendredi 19 mai 2017, était suspecté d’être atteint d’Ebola. La direction de la sûreté et de la facilitation de l’Aviation civile gabonaise (Anac) déclare avoir mandaté le service Facilitation pour prendre les informations et suivre l’évolution de la situation. « Selon ses retours, un PC de crise a été établi et tous les services d’alerte étaient présents. L’aéronef a été placé à un point d’isolement et les passagers du vol concerné ont tous été tenus en isolement », note l’Anac.
L’aviation rassure que, « d’après le diagnostic du médecin sur le malade et la prise de température à tous les passagers, il s’agit plutôt d’un cas d’intoxication alimentaire. Le dispositif a été levé en début d’après-midi, et la crise aura duré 2 heures ».
Même si l'incident à l'aéroport de Libreville n'était qu'une fausse alerte, le Gabon n'est pas à l'abri du virus Ebola. A cet effet, en janvier 2016, le chargé de missions de l’Union Européenne pour la sécurité nucléaire, biologique, épidémiologique et chimique, Christian Connan, avait présenté à la primature gabonaise, le programme de prévention des risques liés aux matières dangereuses, lancé en 2010 par son institution, et dont le Gabon est partie prenante depuis 2011.
Christian Connan avait alors expliqué aux autorités gabonaises que des risques épidémiologiques, tel que le virus Ebola qui a touché l’Afrique de l’Ouest, sont des facteurs de vulnérabilité des Etats et nécessitent par conséquent, une vigilance de tous les instants de la part des pouvoirs publics.
La primature avait répondu qu’elle soutient les objectifs visés par ce programme, « avec la plus grande énergie ». Notamment pour ce qui concerne la sécurité et la sureté du territoire national.