L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé, le 25 mai 2017, de prolonger de neuf mois, jusqu’à fin mars 2018, l’accord de réduction de la production de pétrole cumulée de 1,8 million de barils par jour, entré en vigueur le 1er janvier dernier.
A l’occasion de la 172e conférence de l’organisation, le 25 mai 2017 à Vienne, en Autriche, les ministres de l’énergie des pays membres de l’Opep et des pays extérieurs au cartel ont réaffirmé leur ferme volonté de poursuivre leurs efforts de rééquilibrage du marché, à travers le maintien pendant les neuf prochains mois, l’accord de réduction de la production de pétrole.
«Les réserves mondiales seront ramenées à leur moyenne des cinq dernières années au premier trimestre 2018. De nombreux pays sont prêts à agir si c’était nécessaire, mais ce ne sera pas le cas. Les réserves mondiales commencent à reculer», a assuré le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Fale, jugeant personnellement que le rééquilibrage aurait lieu plus tôt.
En effet, selon l’Opep, les mesures de réduction de la production ont permis au cours du brut de repasser la barre des 50 dollars, et d’atteindre 54 $ par baril, le 25 mai dernier. Le plus haut, cette année, en raison de la spéculation sur l’efficacité de l’Organisation, réunis à Vienne, en Autriche. Cette sortie progressive de la crise de la chute du coût du baril, a redonné un peu de marges de manœuvre budgétaire aux pays producteurs, dont bon nombre sont fortement dépendants des revenus pétroliers et ont dû, à l’image de l’Arabie saoudite, puiser dans leurs réserves de change pour combler leur déficit budgétaire.
La Guinée équatoriale, rejoint officiellement les quatorze membres du cartel et participera aux baisses de production.