Les conseillers départementaux d’Etimboué ont examiné le budget de l’exercice de l’année en cours. Arrêté en recettes et en dépenses à 303.223.069 francs, il va être apprécié par le ministère de tutelle, conformément aux dispositions de la loi 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation (Gabonews) :
Les élus locaux du département d’Etimboué étaient réunis en session budgétaire au siège de l’institution à Omboué, les 20 et 21 mai dernier dans le cadre de l’examen et du vote du budget primitif exercice 2017, estimé en recettes et dépenses à la somme de 303.223.069 francs. Le gouvernement a bien voulu consentir le relèvement du plafond budgétaire sans doute en reconnaissance des efforts que le bureau du conseil départemental a opérés tout durant l’exercice précédent. Depuis 2003, le département d’Etimboué ne dispose pas de budget d’investissement. C’est l’une des conséquences de la déviation de l’IRPP généré par les sociétés en activités dans cette partie de la province de l’Ogooué-maritime. Il est, aujourd’hui difficile d’expliquer comment l’argent du CDE se retrouve dans les comptes des départements de Ndougou et de Bendjè. « Cette situation oblige les populations du département y compris leurs élus nationaux et locaux à se contenter de vivre dans la précarité » a fustigé le président du Conseil départemental d’Etimboué, Michel Patrice Magoura Mboma. En ouvrant les travaux de cette session ordinaire qui fait suite aux conférences budgétaires qui ont eu lieu récemment au gouvernorat de province, le patron du Conseil départemental d’Etimboué a invité à ses collègues conseillers d’user de leurs relations afin d’accélérer les démarches auprès du Conseil d’Etat qu’il a déjà saisi.
Le budget adopté par l’ensemble des 19 membres du Conseil départemental d’Etimboué servira à la satisfaction des besoins de développement du département. Cette hausse du budget est, entre autres, une exhortation pour le conseil département à s’efforcer d’assainir de la gestion de la collectivité et d’amélioration du système de recouvrement des recettes propres. « Au moment de ma prise de fonction en février 2014, mon équipe et moi-même avons hérité d’une balance d’entrée déficitaire à hauteur de 1.319.234.248 frs. A ce jour, les réformes engagées, nous ont permis de le ramener à 1.063.374.599 frs cfa soit une nette de 255.859.649 frs cfa » a rappelé le président du CDE, Michel Patrice Magoura Mboma.