Selon les Perspectives économiques de l’Afriques publiées ce 22 mai 2017, à l’occasion des 52e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement qui se déroulent à Ahmedabad en Inde, l’année 2016 a été difficile pour le Gabon en raison d’une conjoncture économique défavorable, liée à un prix du pétrole bas.
Dans cette publication conjointe, la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) indiquent que le faible cours du baril de Brent en moyenne de 42.6 USD, a eu un impact défavorable sur les recettes fiscales pétrolières, mais aussi sur les recettes fiscales des autres segments de l’économie du pays.
En effet, le programme d’investissement public, largement dépendant des recettes pétrolières, n’a pas pu suivre son développement initial. En outre à cause de ce même facteur, du fait de sa faiblesse, la commande publique a également eu des effets négatifs sur l’exécution du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Toujours selon ces mêmes perspectives économiques, l’élection présidentielle du 27 août 2016 a également suscité l’attentisme de certains opérateurs économiques.
Cependant, certains relais de croissance s’affirment, comme le montre la croissance relative de l’agriculture dans la part du PIB. Ainsi, les perspectives récentes indiquent que le secteur hors pétrole connaît une plus forte croissance que les hydrocarbures.
Cependant, les prévisions convergent vers un prix du baril ne dépassant pas 60 USD dans les prochaines années. La diversification économique sera donc d’autant plus cruciale pour asseoir la croissance.