Libreville, En présence du représentant du ministre des travaux publics, Hilaire Mintsa Minzué, la responsable de la communication de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT), Virginie Akéré a conduit les journalistes le 4 Avril 2014 sur le colossal chantier de construction du champ triomphal ou nouveau port-môle de Libreville, la capitale gabonaise.
« Nous sommes ici à la zone 1 qui est celle des préfabrications. C’est ici où se trouve également la centrale à béton pour la production des structures marines. Nous produisons en moyenne neuf blocs de béton par jour et nous allons produire 1471 structures marines de différentes formes qui varieront entre 17 et 47 tonnes. Actuellement nous sommes à une production de 500 structures marines qui seront levées par une grue-portique, qui, à son tour les chargeront dans un camion à dos plat pour les acheminer vers la barge, puis vers les tranchées sous-marines. La hauteur ici est de plus de 3.5 mètres en dessus de l’eau et varie entre 4 à 6 mètres de profondeur », a expliqué M. Moussounda Lanata, ingénieur à l’ANGT.
« Ce gigantesque projet de transformation d’agrandissement et d’aménagement de la zone commerciale et culturelle de l’ancien port-môle de Libreville dont l’accord a été signé avec la china harbour Engineering et l’agence nationale des grands travaux (ANGT) à la clôture de la 2e édition du New York forum Africa(NYFA), incarne la vision du chef de l’Etat de faire du Gabon une destination prisée. Dans sa première partie, l’entreprise chinoise China Harbour Engineering procède au dragage et au remblai de l’espace maritime sur une superficie de 43 hectares et pour un montant de 59 milliards de francs », a indiqué pour sa part Virginie Akéré.
Et d’ajouter : « A terme, il s’agira de construire des structures maritimes et infrastructures terrestres et la zone commerciale et culturelle. Le site de ce projet est appelé à devenir l’une des principales zones d’attraction en Afrique centrale ».
Signalons que les travaux qui sont d’un niveau d’avancement de 18% s’illustrent par des montagnes de sables, des blocs de bétons, et la délimitation des sites. A l’issue de cette étape, une surface de 340 000 m² récupérée sur la mer à une distance d’environ 500 m au bord de départ.
D’un coût global de 450 millions de dollars, les travaux devraient aboutir sur un édifice censé abriter, entre autres, un centre de conférences, un musée, des bureaux, des commerces et hôtels pour générer 2500 emplois.
