Plusieurs compagnies aériennes gabonaises figurent sur la liste noire de l’Union européenne. Ces compagnies sont interdites de vols commerciaux sur son territoire pour non-respect des normes internationales en matière de sécurité aérienne.
Sans surprise, Afrijet et Nouvelle Air Affaires Gabon échappent à cette décision et sont autorisées sous certaines conditions. Ce qui revient à dire que huit exploitants gabonais sont frappés d’interdiction et figurent sur la liste des mauvais élèves de l’aviation civile européenne.
Au moment où des efforts remarquables sont enregistrés dans différents pays africains notamment au Bénin et au Mozambique où la presque totalité des compagnies aériennes ont quitté cette liste noire européenne, les exploitants gabonais ont toujours maille à partir avec les normes de sécurité aérienne mondialement admises.
Les experts de l’aviation européenne ont sanctionné plus de 181 compagnies aériennes qui sont interdites de vol en Europe. La liste noire des transporteurs aériens interdits en Europe, plus qu’un baromètre, est un véritable indicateur de l’observation des normes internationales de sécurité aérienne.
Les compagnies qui ne figurent pas sur cette liste, peuvent se frotter les mains pour leurs gages de professionnalisme et de conformité aux normes internationales. Parmi les compagnies gabonaises crochées, on trouve Aviation, Allegiance Air Tourist, Nationale Regionale Transport (NRT), Sky Gabon, Solenta Aviation Gabon, et Air Tropical qui voient leurs aéronefs interdits de survol de l’espace aérien européen.
Chez Afrijet, deux aéronefs de type Falcon 50 et deux autres de type Falcon 900 échappent à cette interdiction d’exploitation européenne. Certains des aéronefs de Afrijet Business Service et Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG) ont été épargnés et sont autorisés de vol.
Du coté de Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG), seuls un avion de type Challenger CL-601 et un autre de type HS-125-800 ont été autorisés.
A noter que les experts européens ont mis à jour cette liste noire à l’issue d’une rencontre qui a eu lieu du 25 au 27 avril dernier. C’est en partie établi par les recommandations des autorités locales des pays concernés.
Ainsi, sur les 181 compagnies de cette liste rouge, 174 y sont répertoriées en raison du manque de respect des normes de sécurité relevé par leur propre nation (indexation de 16 pays au total).