Libreville – Les 500 soldats gabonais de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) seraient exposés à l’hostilité d’une frange de la population (musulmane et chrétienne) et des dirigeants centrafricaines qui les accusent de tueries, à l’instar des troupes tchadiennes que leur président a préféré retirer de la Centrafrique.
Face à cette situation, le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la défense nationale à l’Assemblée nationale, Mr Philippe Nzengue Mayila a récemment attiré l’attention des dirigeant gabonais, notamment des deux chambres du parlement (sénat et assemblée nationale) sur l’article 43 alinéa 1 de la constitution gabonaise qui leur permet de « se réunir en session extraordinaire, sur convocation de leurs présidents, pour un ordre du jour déterminé, à la demande soit du président de la république, sur proposition du premier ministre, soit à la majorité absolue de leurs membres ».
De sorte que le parlement gabonais soit interpellé sur cette situation de péril des soldats gabonais en mission en Centrafrique.
Nonobstant qu’il est à rappeler les rôles historiques du Gabon pour le maintient de la paix en Centrafrique à travers la Missab en 1997, la Miniurca en 1999 et plus récemment la Fomac et la Misca , ainsi que les efforts et bons offices personnels du président Ali Bongo Ondimba, après ceux de son prédécesseur le défunt président Omar Bongo Ondimba dans la résolution des conflits sous régionaux, voir continentaux.