L'adjoint au maire de Libreville (Gabon), Sickout Iguendja Nicaise, a évoqué, jeudi à Casablanca, la nécessité pour les villes de l'Afrique subsaharienne de coopérer afin de profiter des innovations technologiques qui doivent améliorer les services offerts aux populations.
"Le constat est que l'Afrique subsaharienne n'innove pas et ne copie que les innovations des autres. Il est temps qu'on innove dans la gestion de nos villes. C'est pourquoi, il y a nécessité de créer un pont entre nos villes africaines pour créer un pont avec le Maghreb", a dit M. Nicaise, dans un entretien à APA, en marge de la deuxième édition de Smart City Expo Casablanca qui s'achève ce jeudi. L'édition 2017 porte sur le thème "Villes par tous".
Selon l'adjoint au maire de Libreville, "les outils de base sont là" pour initier une collaboration entre les villes africaines. "Par exemple, a-t-il cité, la lig'e de fibre optique entre Dakar et Libreville est en cours de construction. Nous devons profiter des innovations technologiques pour renforcer la connexion entre nos villes".
Revenant sur les initiatives prises par sa mairie suite à ses participations aux Samrts Cities 2015 de Nice, de 2016 et de 2017 de Casablanca, il a indiqué qu'elles ont amené les autorités municipales à mettre sur pied le programme "Libreville l'intelligente".
"Ce programme s'articule en cinq axes. Le premier concerne le drainage, le second porte sur l'amélioration des services rendus aux usagers à travers l'utilisation des technologies pour faciliter l'enregistrement des actes de naissances, de mariages et de décès, entre autres. Le troisième axe concerne l'amélioration des transports publics grâce à l'utilisation des Tic", a expliqué Sickout Iguendja Nicaise.
Le quatrième axe de "Libreville l'intelligente" porte sur la construction d'infrastructures de sports, d'arts, de loisirs et "le cinquième axe porte sur la mise en place de canaux de communication internes et externes pour les élus locaux", a conclu Sickout Iguendja Nicaise.