Leur syndicat en a appelé à l'intervention du président de la République, lors d'une conférence de presse à Libreville.
« AFRICA N°1 ne mourra pas.» Cette affirmation des pouvoirs publics ne rassure plus les agents de la station panafricaine qui ont tenu à manifester leur colère, hier, au cours d'une conférence de presse animée par le bureau du Syndicat des communicateurs d'Africa N°1 (Syca).
Au menu des échanges avec les médias, les promesses non tenues du gouvernement concernant, entre autres, l'apurement des arriérés des salaires, la reprises des prestations sociales et la mise sur pied d'un plan social.
A en croire le président du Syca, Jean-Félix Ngawin Ndong, le blocage observé dans l'application desdites mesures est dû à la non tenue du conseil d'administration ayant pour objet la revitalisation de la radio, en proie à de graves difficultés de fonctionnement depuis 2011.
Face à la presse, les syndicalistes ont manifesté leur ras-le-bol face aux humiliations de toutes sortes. « Non seulement nos salaires sont payés au petit bonheur la chance depuis pratiquèrent cinq, voire six ans, mais les conditions de travail sont extrêmement difficiles, aucun véhicule de transport n'est opérationnel, le plateau technique est obsolète, manque de logistique adéquat à la rédaction, etc. », confie l'un d'eux.