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Echanges : la balance commerciale reste excédentaire à 855 milliards FCFA
Publié le mercredi 17 mai 2017  |  Gabon Economie
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Malgré une baisse de plus de 543 milliards FCFA des recettes d’exportations du fait de l’effondrement des ventes du pétrole, la capacité de résilience du pays reste difficile à éprouver.

Entre 2014 et 2016, les exportations totales du Gabon sont passées de 4 364,5 milliards FCFA, à 2 203,6 milliards FCFA. Les importations du pays ont suivi le même cycle baissier durant cette période, passant ainsi de 1 919,1 milliards FCFA à 1 348,5 milliards FCFA. Malgré cette diminution des recettes d’exportations confortée par le repli des importations, la balance commerciale reste excédentaire avec plus de 855 milliards FCFA de solde commercial.

Dans le portefeuille des biens exportés par le pays, il y a bien sûr le pétrole qui représente plus de 3 733 milliards FCFA en 2014, mais se situe à 1 652 milliards FCFA en 2016, soit une dégradation d’environ deux tiers des volumes. « Plusieurs facteurs expliquent cette contre-performance parmi lesquels, le repli du prix moyen du Brent (-16,2% à 40,3 dollars) suite à la surabondance de l’offre sur le marché international conjuguée à la faiblesse de la demande mondiale et au recul de la production nationale (-4,2% à 11,48 millions de tonnes) », explique-t-on au ministère de l’Economie.

Les autres biens représentent 551,4 milliards FCFA contre un peu plus de 632,5 milliards FCFA un an plus tôt. Dans ce portefeuille, on note une baisse des performances de la quasi-totalité des produits, à l’exception des bois sciés, qui ont poursuivi leur tendance haussière, ou encore de l’huile de palme dont les premières exportations en direction du Cameroun, d’Espagne et du Bénin ont permis d’engranger 1,5 milliard FCFA.

Exportations hors-pétrole

Mais de manière globale, le poids des exportations hors-pétrole ne cesse de croître dans la balance des paiements du Gabon. Il s’est situé à 25% en 2016 du fait de l’amélioration de certaines filières à l’instar des ventes de bois sciés qui ont cru de 15,8% à 257,4 milliards FCFA. Une hausse attribuable, selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie, « à l’augmentation continue du volume traité des industries locales et à la hausse de la demande des marchés extérieurs, notamment asiatique (+29,9%) et européen (+7,9) ».

En revanche, le commerce de l’hévéa a décliné pour perdre plus de 25% de sa valeur d’il y a un an. Les ventes de caoutchouc naturel ont ainsi enregistré une dégradation sous l’effet conjugué de la baisse de la production nationale et des cours mondiaux. Conséquence, le recul des livraisons vers les importateurs traditionnels s’établit à plus de 29% pour la France et les Etats-Unis, 25% pour la Pologne, et plus de 51% pour l’Espagne.

Parmi les principaux partenaires commerciaux du Gabon, l’on retrouve en première place la Chine avec plus de 25,5% des commandes de produits gabonais, suivie de Trinidad et Tobago (12,9%) et de l’Australie (10,4%). « Le solde de la balance commerciale avec la Chine a été excédentaire de 377,9 milliards FCFA, suite à la hausse des ventes du pétrole (433,3 milliards FCFA contre 383,3 milliards FCFA en 2015), des bois sciés et ouvrages (100,5milliards FCFA), malgré la baisse du manganèse (26,6 milliards FCFA en 2016 contre 39,1 milliards FCFA en 2015) ».

Clients et fournisseurs

Cependant, si la Chine et l’Asie restent les premiers clients du Gabon, le pays a comme premier fournisseur la France avec près de 35% des parts de marché, suivie de la Chine 12,6%, la Belgique 9,6% et les Etats-Unis un peu plus de 4%. L’Europe reste le principal fournisseur du Gabon avec 55,2% des importations totales, contre 24% à l’Asie, 12% des parts pour l’Afrique dont 2,3% pour la CEMAC.

Quant aux importations, qui ont elles aussi diminué, le recul s’explique essentiellement par la réduction des investissements publics, des commandes de biens intermédiaires et de l’énergie, ceci malgré la hausse des achats de biens de consommation. A cause de la crise qui secoue les entreprises pétrolières, l’on a enregistré une baisse de la consommation des biens d’équipement de près de 40% à 417 milliards de FCFA.« La facture de biens intermédiaires a baissé de 8,4% du fait de la régression des achats du Gabon en provenance de la France (-6,7%), de la Belgique (-18,8%) et des Etats-Unis (-44,3%) ».

Toutefois, pour faire face au déficit structurel en matière de raffinage et combler la demande nationale en produits pétroliers raffinés le pays a dû effectuer des importations de gazole, coke, butane, huiles lubrifiantes, etc.
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